Le déconfinement pour les photographes

Après 55 jours de quarantaine préventive, les français arrivent enfin au 11 mai date du début du déconfinement. Les photographes doivent se préparer pour réussir à dépasser cette période dans de bonnes conditions. Il faut aussi qu'ils se préparent à revivre une telle situation.

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Après cette si longue période de confinement voici venu le moment du déconfinement. Pour les photographes ces 55 jours de quarantaine préventive pourraient bien être une période charnière durant laquelle de nouveaux projets vont se mettre en place. Le confinement nous a offert énormément de temps libre. Il a été pour nombre d’entre nous l’occasion de réfléchir à nos pratiques, à nos envies, à notre futur. Si certains projets ont pu voir le jour durant la quarantaine d’autres vont se mettre en place dans les jours, les semaines et les mois à venir.

En Chine le mot crise est écrit à l’aide de 2 idéogrammes. Chaque idéogramme pris individuellement signifie « DANGER » et « OPPORTUNITÉ ». Cela signifie qu’une période de crise doit permettre de reconsidérer l’avenir.

Comment les photographes doivent ils envisager le déconfinement ?
Quelle tenue pour les photographes à la fin du confinement ?

Le déconfinement une transition lente après le confinement

La fin du confinement ne signifie pas que l’on a retrouvé une vie normale le 11 mai en se levant. Cette période va être une longue et lente transition entre le confinement et le retour à une vie normale.

Difficile de dire combien de temps le port du masque va être recommandé voir obligatoire. Difficile de dire quand tous les établissements qui accueillent du public pourront rouvrir.

Nos politiciens naviguent à vue et il semble bien difficile pour eux et pour nous de savoir comment va évoluer la situation. En quelques heures ils sont capables de se contredire les uns les autres. Les textes de lois, les décrets et les arrêtés sont préparés dans l’urgence et ouvrent la porte à de nombreuses interprétations.

Dans tous les cas pour un photographe il faut garder à l’esprit qu’il ne sert à rien de se mettre en danger pour faire une photo. De la même manière il ne sert à rien de faire prendre des risques à des personnes que l’on photographie. Nous aurons le temps de faire des photos, il ne sert à rien de vouloir aller trop vite.

Des gestes barrières pour tous pour éviter un reconfinement

Pour ceux qui ont un studio ou une boutique il faut mettre en place des protocoles permettant de réduire le risque de contagion. Cela veut dire qu’il faut nettoyer les objets manipulés entre chaque utilisation. Il faut aussi mettre en place un espace pour que tout le monde se lave les mains ou puisse accéder à du gel hydroalcoolique.

Peu importe le statut du photographe, il faut ABSOLUMENT respecter les gestes barrières. Pour la photographie de paysage ou animalière cela ne va pas changer grand-chose. Mais pour ceux qui photographient des personnes il va falloir être très attentif pour appliquer ces gestes afin de se protéger et de protéger les personnes photographiées.

Les photographes vont devoir faire preuve d’une extrême prudence vis-à-vis des sujets fragiles. Certains photographes spécialisés dans les nouveaux-nés ont déjà annoncé qu’ils préfèrent remettre à plus tard les séances de prises de vues. D’autres réfléchissent à adapter leurs séances photos avec des femmes enceintes.

Dans certains studios le nombre de séances de photos va être limitées pour éviter que des clients ne se croisent et laisser le temps au photographe de tout désinfecter. D’autres vont privilégier les séances à l’extérieur.

Les mariages non urgents sont pour le moment interdits, les regroupements familiaux de plus de 10 personnes sont interdits jusqu’au 2 juin. Les photographes de mariages ont tout intérêt à se rapprocher des couples concernés pour trouver des solutions. Pour des questions pratiques des mariages initialement prévus après cette date peuvent aussi être reportés.

Du côté de l’événementiel on va devoir attendre avant de pouvoir à nouveau faire des photos. Du côté du sport même combat les grands événements sont tous annulés. Les fédérations ont le plus souvent mis fin aux compétitions plus modestes. Il faudra sans doute attendre septembre pour retrouver une activité normale dans ces secteurs.

Les photographes scolaires ne retrouveront sans doute le chemin de l’école qu’à la rentrée de septembre. Dans les écoles les contraintes sanitaires et le fonctionnement en 1/2 groupes vont rendre le fonctionnement des photographes scolaires impossible.

Par contre, pour les auteurs photographes, il faudra faire preuve de créativités pour survivre. Ils bénéficieront de l’exonération des cotisations pour quatre mois. Les photographes intermittents du spectacle vont voir leurs droits prolongés jusqu’à l’été 2021.

Le déconfinement pour tous les photographes

Se préparer à la sortie du confinement

Pour certains photographes, le matériel a subi le confinement. Le boitier comme les objectifs ont certainement été moins sollicités qu’habituellement. En temps normal les périodes creuses sont plus rares et surtout bien moins longues.

Normalement les photographes qui ont lu mon article sur le confinement ont déjà fait le ménage pour leur matériel. Pour les autres il n’est pas trop tard. Devant la durée du confinement le viseur de votre boitier s’est peut-être chargé de poussières. Un coup de coton tige permettra d’y voir clair avant la prochaine sortie photo.

Il ne faut pas oublier de charger les batteries. Les batteries surtout quand on les oublie dans le boitier se déchargent. Il serait fort dommage de se retrouver dans l’incapacité de faire des photos.

Hiérarchiser, planifier les projets pour un nouveau départ

Durant la période du confinement tous les photographes ont pu penser à mettre en place de nouveaux projets, de nouvelles idées. Afin de pouvoir bénéficier de cette période riche en idées, il ne faut pas oublier de les noter. Avec le déconfinement on va tous subir une sorte de grosse tempête imposée par la reprise notamment des activités économiques et sociales.

Il convient ensuite de les hiérarchiser suivant un classement qui appartient à chaque photographe. Personnellement j’ai fait le choix de faire un double classement suivant le besoin de temps pour mettre en place ce projet et suivant les dates que je me suis fixé pour réaliser ces projets.

Réaliser les projets après le déconfinement

Avoir des idées, c’est bien, mais les réaliser c’est mieux. Pour cela il faut se mettre au travail dès que possible pour que ces projets prennent formes. Il ne faut pas reporter au lendemain les différentes idées que l’on a eues au risque de ne pas les avoir réalisée d’ici à la prochaine crise sanitaire.

Que ce soit de nouvelles photos, la participation à des concours, l’apprentissage de nouvelles techniques, la publication d’un livre ou une exposition il faut se lancer ! N’hésitez pas à me laisser un mail (ou un commentaire) pour me parler de vos projets.

Mais la prudence reste de mise. Le COVID-19 circule toujours en France, en Europe et dans le Monde. Dans la nuit du 10 au 11 mai le coronavirus chinois n’a pas totalement disparu à l’aide d’un coup de baguette magique.

Photographes professionnels comment réussir son déconfinement

Le gouvernement a fait bien des promesses au début du confinement sur les aides, mais nombre de photographes n’ont pu en bénéficier. Certains ont connu et connaissent encore aujourd’hui des situations difficiles qui risquent de durer. Aujourd’hui l’expérience de la crise que l’on vient de connaitre doit nous interroger sur nos pratiques. Il serait suicidaire de ne rien changer, de ne pas évoluer !

Pour certains la reconstruction après le confinement semblera bien difficile. Mais c’est maintenant qu’il faut se poser les bonnes questions. C’est maintenant qu’il faut prévoir l’imprévisible. Il faut tirer profit de notre expérience et rendre nos entreprises plus fortes, plus solides.

Relancer son activité économique après le déconfinement

Il s’agit ici de la mission capitale pour tous les chefs d’entreprise lors du déconfinement. Le monde de la photographie va nécessiter un effort considérable pour retrouver les clients après cette période trouble.

Les entreprises connaissent toutes des difficultés liées au confinement. Le déconfinement n’est qu’une étape. Cette étape doit permettre de retrouver une vie normale, mais cela va prendre du temps. Faire appel à un photographe risque de ne plus être une priorité. Les photos restent pourtant la matière première de nombreuses campagnes de communication.

Les particuliers notamment en ce qui concerne les mariages et autres cérémonies doivent trouver de nouvelles dates disponibles. Parfois les dates des uns ne correspondront pas la disponibilité des autres. Il risque d’y avoir quelques pertes, mais ces clients iront chercher d’autres photographes. Peut-être que d’autres photographes vont connaitre la même situation et on risque d’observer une sorte de chaises musicales entre les photographes et les clients.

Recréer des liens commerciaux après le confinement

Si sur le plan personnel le confinement a souvent permis de retrouver des liens perdus. Sur le plan professionnel des liens ont pu se perdre. La reprise d’activité doit être l’occasion de retrouver sa base client. Un coup de téléphone, un mail peuvent récréer ce lien et favoriser la reprise économique de nos entreprises.

Pour nos entreprises qui se font connaitre à l’aide d’Internet il est plus que jamais indispensable de travailler son SEO. Plus que jamais il faut faire du lien avec d’autres sites internet.

S’adapter sans se trahir lors du déconfinement

La crise sanitaire est à l’origine d’une crise financière majeure. Pour surmonter cette crise les photographes vont devoir adapter leurs offres. Cela ne veut pas dire qu’il faut tout accepter à n’importe quel tarif. Il faut toujours refuser les propositions indécentes des microstocks et autres start-ups dont l’objectif vise à asservir de nombreux photographes. Au contraire il faut proposer des offres permettant tant au client qu’au photographe de sortir de cette période ensemble.

Certains projets préparés avant le confinement vont sans doute devoir être réétudiés. Le photographe peut être force de proposition afin de préserver de bonnes relations avec son client plutôt que de le perdre complétement et souvent définitivement.

Se regrouper et profiter de la synergie de groupe

En groupe, nous sommes toujours plus fort que tout seul. La crise peut être l’occasion de se rapprocher avec d’autres photographes afin de former une association, un collectif. La synergie de groupe peut permettre à tous d’avancer plus vite, d’être plus créatif tant que le groupe ne prend pas le dessus sur l’individu.

Cela peut dans certains cas permettre de réduire les couts. Par exemple au lieu d’un seul photographe pour un seul studio plusieurs photographes peuvent sans doute se partager le studio. Cela permet de répartir les frais d’amortissement et de location du studio. En cas de nouvelle crise cela peut permettre à nos entreprises de mieux surmonter les moments difficiles et de relancer plus facilement une activité économique.

Dans le cas de rapprochement(s) interprofessionnel cela peut permettre de créer et développer de nouvelles offres pour attirer de nouveaux marchés/clients.

Revoir nos contrats après le déconfinement

Certains photographes ont connu bien des déboires avec leurs clients. Les clients ne sont pas responsables de cette situation pas plus que les photographes. De nombreux contrats ont été reportés dans le meilleur des cas, mais d’autres ont été annulés.

Dans certains cas les photographes ont dû rembourser les acomptes versés par les clients. De nombreux photographes ont pu constater qu’il ne faut pas toucher aux acomptes avant la complète réalisation d’une prestation. Le remboursement des acomptes déjà utilisés a déséquilibré la trésorerie de plusieurs photographes. Certains ont eu de la chance avec leur(s) banque(s) (ou leur(s) banquier(s)) conciliante(s) d’autres ont du « bricoler » pour rembourser leurs clients.

Pour certains photographes le remboursement des acomptes risque de prendre un peu de temps. Parfois, il a été possible d’étaler le paiement ou de prendre un crédit auprès de proches ou d’une banque.

Aujourd’hui certains photographes repensent la facturation de leur prestation. L’objectif consiste à limiter les pertes si une situation similaire venait à se produire. Ainsi au lieu de demander un acompte, ils réfléchissent à demander un acompte et à facturer des frais de dossier. Seul l’acompte serait à rembourser en cas de soucis du même ordre.

Cette crise peut être l’occasion de revoir les contrats que l’on propose. Il faudra le plus souvent se faire aider d’un avocat ou d’un juriste spécialisé dans la rédaction de contrats pour trouver les mots justes et mettre en place des clauses efficaces. Joëlle Verbrugge a déjà annoncé travailler sur des propositions dans les contrats des photographes afin de se protéger de situations proches de celle que l’on vient de connaitre.

Revoir les charges de nos entreprises

Toutes les entreprises ont un équilibre précaire. Toutes les entreprises ont des vulnérabilités. La crise sanitaire du Covid-19 nous a rappelé combien nous sommes vulnérables devant certains problèmes. Notre génération n’a jamais connu de crise aussi importante que celle que nous venons de vivre. Il appartient donc à chacun d’évoluer tout en gardant à l’esprit que ce genre de situation peut revenir.

Sur les groupes Facebook et tous les autres espaces d’échanges entre photographes on a vu passer de TRÈS nombreuses questions relatives à la vie de nos entreprises. Cela permet à chacun d’évoluer. Nous n’avons pas tous une formation théorique de gestionnaire d’entreprise. Nous faisons des choses sans parfois y réfléchir, sans connaitre les astuces. Mais désormais les choses ont changé.

Revoir nos relations avec les banques pour anticiper d’autres problèmes

Un très grand nombre de photographes s’est interrogé sur les charges et les dettes qu’il pouvait avoir. Si certaines banques n’ont pas pu trouver de solutions, il faut peut-être envisager de changer de banque. Certaines banques ont trainé des pieds pour proposer des solutions aux entrepreneurs quand d’autres ont accepté de prendre des risques.

Pour d’autres ils doivent se questionner sur ces dettes. Avoir des crédits peut parfois être nécessaire. Mais dans bien des cas, il doit être possible de ne pas passer par de l’endettement ou d’en réduire l’enveloppe. Un plan comptable cohérent doit permettre de garder une trésorerie saine et réduire les risques en cas de problème.

Pire certains photographes se sont endettés à la veille de la crise sanitaire du COVID-19. Nous ne pouvions connaitre l’ampleur des problèmes que l’on allait rencontrer. Toutefois, à partir du moment où l’on a vu le virus commencer à circuler dans le monde il devenait urgent de reporter certains investissements. Nous avons tous manqué de prudence, sans doute que les médias et les politiciens nous ont piégé en parlant de « petite grippette« . La Chine a aussi très probablement eu un rôle important dans les imprudences qui ont été commises à tous les niveaux. À l’avenir nous devrons nous montrer prudent face à l’actualité internationale pour anticiper ce genre de risque.

Au lieu de « dépenser sans compter » comme le dit si bien John Hammond dans Jurassic Park si nous passions à un autre mode de consommation ? Cela peut sembler évident, mais parfois nous n’appliquons pas la bonne stratégie dans la gestion de nos finances. On laisse augmenter nos charges fixes et les voilà qui plombent nos entreprises quand la crise fut venue.

Revoir les contrats d’assurances pour préparer l’avenir

Quand on prend une assurance on pense parfois à tord que l’ont à une couverture « très complète ». Parfois le conseiller après avoir signé le contrat nous dit que l’on a une très bonne couverture, le tout accompagné d’une tape dans le dos. Mais quand la crise arrive-t-on se rend compte que ce n’est pas le cas. Malheureusement pour le moment aucune assurance ne propose une protection contre les épidémies ou les pandémies. Plusieurs photographes sont tombés de leur chaise en découvrant cela. Certains n’ont pas hésité à crier au scandale, à lancer des pétitions ou autre. Mais cela ne sert à rien, tout est inscrit dans le contrat entre le client et l’assureur.

C’est donc au chef d’entreprise de s’autoassurer pour de telles situations. L’État providence n’existe malheureusement pas. Si au moment d’une crise, les finances de l’État ne permettent pas de sauver les entreprises, les premières victimes seront les structures les plus fragiles. Les entreprises plus modestes en taille pourraient ne pas être une priorité. Encore plus si elle concerne un produit de consommation non indispensable.

Capitaliser et prévoir le futur

Il faut anticiper le futur. Toutes les crises ne peuvent pas être couvertes par les assurances. Il faut anticiper l’avenir et pour cela il faut que nos finances soient plus équilibrées, plus saines.

Il faut épargner. Cet argent mis de côté doit permettre à l’entreprise de survivre lors d’une crise. Peu importe la nature de la crise. Il faut imaginer que l’on peut être amené à faire face à un événement imprévu pouvant bloquer notre activité durant plusieurs mois.

Arrêter d’être cons et construire un avenir commun

Mais la sortie de cette crise ne doit pas nous faire oublier ces 55 jours passés en quarantaine préventive. Il faut se poser des questions sur l’avenir de notre activité et sur le rôle qu’elle doit tenir. Nous devons nous interroger pour faire évoluer nos entreprises. Nos entreprises doivent pouvoir mieux surmonter ces crises qui malheureusement peuvent se reproduire.

Nous devons lutter tous ensemble contre ceux qui ne veulent pas payer les charges et impôts qui incombent à nos entreprises. Nous devons nous battre contre le travail illégal. Certains photographes non déclarés auront sans doute appris avec une certaine douleur qu’ils ne peuvent bénéficier d’aide en temps de crise. Mais il faudra réussir à convaincre les autres, ceux qui ont un autre boulot alimentaire, de quitter la facilité du travail illégal. Applaudir la première ligne, c’est bien, mais avoir une action concrète pour qu’elle se maintienne et puisse continuer d’agir à long terme, c’est mieux !

De la même manière, nous devons expliquer nos tarifs pas seulement à nos clients, mais aussi à ceux qui pratiquent la photographie. On ne peut pas continuer à voir des tarifs qui ne permettent pas de vivre. On doit faire entendre à certains confrères que l’on ne doit plus travailler à perte que le cumul de plusieurs activités professionnelles ne doit pas faire diminuer les tarifs. Au lieu de nous enfermer par peur de la concurrence on doit s’ouvrir aux confrères pour faire naitre plus de solidarité et d’entre-aide notamment envers ceux qui se lancent.

Les photographes sont aussi des citoyens

En tant que citoyen, il faut aussi se poser des questions. Il faut arrêter le laisser faire les politiciens à la botte des marchés financiers. Certains créent les crises puis nous font payer leur incompétence parfois au prix fort. Ils rejettent la faute sur d’autres, mais restent les principaux responsables des crises. Cependant, ils continuent à faire la pluie et le beau temps sur notre monde. Dans le même temps ils continuent de nous offrir de belles promesses qu’ils ne peuvent tenir quand leurs copains bénéficient largement de ces situations de crise.

De la même manière n’est-il pas nécessaire de lutter contre le libéralisme qui écrase nos entreprises et certaines populations. Ne devons-nous pas refuser de subir le monde de la finance pour remettre au centre de nos préoccupations l’Humain au lieu de l’argent ?

5 COMMENTAIRES

    • @Branquart
      La reprise des écoles va être très progressive. Cela risque de soulever bien des problèmes d’organisation pour les profs et les instits. La photo scolaire risque de ne pouvoir vraiment reprendre dans de bonnes conditions qu’à partir de septembre, mais pour cela il faudra éviter une seconde vague.

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