Il est tôt ce dimanche matin quand je saute dans le métro pour un véritable marathon. Dans la rame des participants au Toulouse Métropole Run Expérience 2025. Personnellement, je ne vais pas courir les 42 km et des poussières. Appareil photo en bandoulière j’ai fait le choix d’aller immortaliser l’exploit des marathoniens.
Avant le départ, j’ai préparé mon parcours, à Toulouse, nous avons la chance d’avoir deux lignes de métro. Elles permettent de suivre partiellement les coureurs. Dans mon cas, j’ai fait le choix de me positionner vers François Verdier pour le départ, puis vers Saint-Agne pour le 17ᵉ kilomètres, ensuite à Barière de Paris au 35ᵉ kilomètre et enfin Esquirol pour les derniers kilomètres.
Mon objectif est clair : suivre les coureurs, percevoir leur effort, et restituer la journée du point de vue de ceux qui la vivent comme spectateurs.

Retour sur l’édition 2024 du marathon de Toulouse : erreurs et corrections
L’édition précédente du marathon à Toulouse, en novembre 2024, avait regagné les rues après une absence de quatre ans et battu des records de participation : plus de 30 000 concurrents sur l’ensemble des formats (marathon, semi-marathon, 10 km, enfants). Cependant, tous les échos n’étaient pas positifs. Certains coureurs ont dénoncé le goulet d’étranglement de la jonction marathon/semi, signalisation insuffisante, départs chaotiques.
Cette année, la différence était tangible : j’ai observé davantage de fluidité, des bénévoles bien positionnés, des zones de ravitaillement mieux calibrées, meme si on peut encore discuter du ravitaillement de l’arrivée. Le tracé urbain était bien valorisé, et bien que les boucles et les détours soient encore présents, ainsi que des dénivelés, on avait l’impression d’un événement mieux rodé. Pour les participants, cette amélioration se traduit par une expérience plus sereine.
Météo capricieuse pour les spectateurs mais agréable pour les marathoniens
La météo a, cette année encore, joué les trouble-fêtes au marathon de Toulouse 2025. Dès les premières lueurs du jour, une fine pluie s’est invitée pendant l’échauffement des participants, détrempant légèrement les trottoirs et obligeant certains à troquer la casquette contre une veste imperméable. Heureusement, le ciel s’est rapidement éclairci au moment du départ, laissant place à une température idéale pour courir, autour de 13°C.
Tout au long du parcours, les coureurs ont profité d’un air frais, parfois rafraîchi par quelques rafales de vent sur les portions dégagées le long de la Garonne ou du canal du Midi.
Mais c’est au 35e kilomètre, du côté de Barrière de Paris, que la pluie a refait son apparition, surprenant les premiers marathoniens déjà bien entamés. Une averse brève mais dense, qui a surtout mouillé les épaules sans vraiment casser le rythme. Les groupes de coureurs, solidaires, ont continué à avancer sous les gouttes, presque galvanisés par cette météo capricieuse qui fait aussi partie du charme des marathons.
Le départ du marathon 2025 de Toulouse
Le lieu choisi pour le départ me permet de capter la cohorte des participants. Le premier peloton compte les athletes handisport, de ce coté comme l’an dernier les catégories sont un peu pauvre en nombre de participants, un athlete en fauteuil, un autre mal-voyabt avec un guide et une joëlette.




Autour de moi, les supporters ne sont pas nombreux. C’est au tour des « élites », des participants qui viennent pour la victoire. Au fil des mètres chaque participant tente de déployer sa foulée malgré les autres participants qui composent le peloton compact.
Les départ se suivent en fonction les objectifs de chaque participants. On peut voir les meneurs d’allures qui donnent le rythme pour réaliser un temps spécifique.
Lors de ces premiers mètres, dans chaque groupe, on perçoit une tension certaine. Les coureurs tentent de se placer pour ne pas être gêné par les autres participants. Pour être bien entouré par d’autres coureurs qui ont un rythme proche du leur…
Dans les pelotons, j’aperçois des profils variés. Dans le viseur de mon appareil photo, je reconnais des participants de la Corrida de Toulouse, du Trail de Toulouse.
Chez les derniers partants, on sent de la peur, courir un marathon n’est pas anodin.




Suivre le parcours de participants du Marathon 2025 de Toulouse avec le métro
Pour vivre pleinement le marathon de Toulouse 2025, j’ai choisi de suivre les coureurs avec le métro de Toulouse, et je n’étais pas le seul : à chaque station, on croisait d’autres supporters qui sautaient d’une rame à l’autre pour encourager leurs proches.
Dès le départ aux allées François Verdier, le métro permet de rejoindre rapidement différents points stratégiques du parcours : Saint‑Agne pour les 17 km, Barrière de Paris pour le 35eme kilomètre puis pont neuf/Capitole pour le final. Certains vont meme jusqu’à prendre le téléphérique de Toulouse pour aller du coté de l’oncopole. Dans mon cas cette option me semble peu pratique.
Les rames se remplissent de familles, amis et passionnés qui suivent la course d’un regard attentif, un téléphone à la main pour suivre le trajets de leur favoris, d’un sifflet ou d’une cloche pour encourager à distance. Certains sont déguisés.
Ce dispositif rend le marathon plus vivant : on partage des sourires, des encouragements et un peu de stress dans les wagons, tout en se déplaçant facilement dans Toulouse. Utiliser le métro pour suivre le marathon permet ainsi de multiplier les points de vue sur le parcours, de profiter de l’ambiance festive de la ville et de soutenir les participants tout au long de leur effort.
La station Jean Jaurès une nouvelle fois fermée, difficile de suivre les coureurs du Marathon de Toulouse
Chaque année, le marathon de Toulouse entraîne son lot de perturbations dans les transports, et la fermeture de la station Jean Jaurès, véritable cœur du réseau Tisséo où se croisent les lignes A et B du métro, reste l’une des plus marquantes. Cette fermeture, mise en place pour des raisons de sécurité et de gestion des flux autour du parcours, complique sérieusement les déplacements des Toulousains comme des supporters venus encourager les coureurs.
Nombreux sont ceux qui, bloqués à Capitole, François-Verdier ou Carmes, doivent improviser des itinéraires alternatifs pour rejoindre un proche ou suivre la course à différents points du tracé. Les plus prévoyants changent de métro entre Carmes et Esquirol ce qui allonge le temps de transferts entre différents points de passages du marathon 2025 de Toulouse.
Si l’on comprend la volonté des autorités de limiter les attroupements dans les zones à forte densité, on peut tout de même s’interroger : ces fermetures répétées de stations, de plus en plus fréquentes que ce soit lors d’evennements sportif comme le Tour de France, culturel comme Le Gardien du Temple ou social lors des manifestations, sont-elles réellement indispensables ?
La sécurité prime, certes, mais certains usagers estiment que ces décisions manquent parfois de proportionnalité et accentuent le sentiment d’exclusion d’une partie du public. En définitive, le marathon, censé rassembler la ville entière, finit aussi par la diviser temporairement, au moins sous terre.
A Saint Agne le peloton du Marathon 2025 de Toulouse se morcèle
A la sortie de la station de métro au 17ᵉ les premiers supporters arrivent, certains ont fait le choix de descendre à Empalot. Personnelement j’ai en tete des photos avec le pont de la voie ferrée, les arbres en arrière plan apporteront de la couleur.
Je m’éloigne de la station de métro. Personne n’est présent pour encadrer les automobilistes. Certains ralent et déplacent les barrières malgré les protestation des quelques curieux ou supporters. L’un des automobilistes se plaint de ne pouvoir aller à la messe, église se trouve pourtant à 300 m à pied. Un autre déménage et n’a pas eu l’information il est paniqué de ne pouvoir accèder à son logement.
Heureusement des motards de l’organisation arrivent ce qui annoncent le apssage des premiers concurrents. Les premiers coureurus sont déja loin devant leurs pousuivants. On constate que le peloton est déja bien morcelé. Au moment de prendre le métro je trouve de nombreux supporters devant la station de métro.




A Barrière de Paris, le ravitaillement du Marathon 2025 de Toulouse sous la pluie
En sotant du métro les spectateurs sont peu nombreux, certains sont allés aux argoulets d’autres attendent encore leurs concurrents. Rapidement arrivent les motos et les premiers concurrents. au 35ᵉ kilomètre un ravitaillement attend les participants. Les premiers se concentrent sur les verre d’eau distribués pas des bénévoles.
Après le ravitaillement des containeurs sont disposés pour que les participants lancent leur écocup ou leurs ordures. De nombreux gobelets terminent devant les containeurs, ce sont des marathoniens pas des basketeurs.
Rapidement le ravitaillement se fait arroser par une pluie dense. Tout le monde s’abrite le temps de mettre un kway ou un pocho et le soleil revient déja. Depuis le départ la route n’a jamais vraiment été sèche.






En approchant de la station de métro les spectateurs sont plus nombreux. Un enfant et sa maman courent après « Papy » pour l’encourager, d’autres ont des pancartes pour encourager « maman » et d’autres attendent tonton.


Du Pont Neuf au Capitole la fin du Marathon 2025 de Toulouse est proche
En sortant du métro, j’observe que la foule est dense. Les toulousains sont nombreux pour encourager les marathoniens dans les derniers kilomètres. Sur le Pont Neuf, la coté est assassine pour les participants qui ont les jambes lourdes après 39 km. C’est le dernier dénivelé significatif de ce marathon mais il est mal placé. Heureusement les supporters par leurs encouragements portent les concurrents.
A Esquirol, tout à coté de la station de métro les supporters sont plus nombreux, on commence à rencontrer des finishers, avec la médaille autour du cou, qui attendent leurs amis.
De la meme manière à l’approche du Capitole les spectateurs sont plus nombreux, mais le Capitole est réservé pour les seuls marathoniens.


L’absence d’un plateau élite pour faire un record lors du marathon 2025 à Toulouse
A Toulouse, les organisateurs ne cherchent pas à faire venir des coureurs étrangers en quête d’un record international. Certains spectateurs s’interrogeaient meme de l’asbence de coureurs éthopiens ou kenyans. Mais cela n’a en rien diminué la valeur de l’épreuve pour les amateurs locaux. Au contraire, cette orientation « grand public » a renforcé la convivialité, la proximité, l’esprit « chacun son marathon ».
Pour beaucoup, se classer dans le top ou simplement terminer en moins de 3 h devient un objectif réalisable. Le marathon toulousain garde ainsi une dimension populaire et vivante.
Les meneurs d’allure, gardiens du rythme et de la motivation du marathon de Toulouse
Parmi les visages familiers du marathon de Toulouse 2025, les meneurs d’allure tiennent un rôle discret mais essentiel. Facilement reconnaissables à leurs ballons colorés indiquant un temps de passage : 3h30, 4h, 4h30… , ils servent de repères vivants au cœur du flot des coureurs.
Leur mission : maintenir une cadence régulière du premier au dernier kilomètre, encourager, rassurer et créer un véritable esprit de groupe autour d’eux. Pour beaucoup de participants, souvent amateurs, s’accrocher à un meneur d’allure, c’est la promesse d’un rythme stable et d’un soutien moral constant.
Certains plaisantent, d’autres échangent sur leurs précédentes courses, et ensemble, ils affrontent les moments de doute. Ces bénévoles passionnés incarnent à merveille l’esprit du marathon : la solidarité et le partage d’effort, bien plus que la seule recherche de performance. Sans eux, de nombreux coureurs abandonneraient leurs objectifs bien avant la ligne d’arrivée.



Les supporters, l’âme vibrante du marathon 2025 de Toulouse
Impossible d’imaginer le marathon de Toulouse sans ses supporters. Tout au long du parcours, ils donnent vie à la course : familles, amis, curieux ou simples passants scandent les prénoms, agitent des pancartes et distribuent des encouragements à pleins poumons. Sur des points clés comme François-Verdier, Saint-Agne ou Esquirol, les applaudissements redoublent.
Même les passants ralentis par les déviations finissent souvent par se prêter au jeu, applaudissant les marathoniens au détour d’une rue barrée. Ces encouragements, parfois anodins pour le spectateur, deviennent une source d’énergie vitale pour les coureurs, surtout après le 30e kilomètre, lorsque la fatigue commence à peser. Le marathon, c’est aussi ça : un moment où la ville entière, d’un trottoir à l’autre, bat à l’unisson du pas des coureurs.




Conseils pratiques pour futurs participants du marathon de Toulouse
Que vous ayez franchi la ligne ou que vous soyez déjà tournés vers l’édition suivante : quelques conseils tirés de cette journée :
- Inscrivez-vous tôt, car les tarifs augmentent par paliers (50 € puis 60 € etc.).
- Préparez-vous au tracé : urbain, exigeant, avec relances fréquentes, changer d’allure plusieurs fois.
- Pour le jour-J : pensez à un bon équipement adapté à novembre sur Toulouse (matin légèrement frais, vent possible sur les quais de la Garonne).
- Repérez où vos supporters pourront vous encourager.
- Si vous êtes accompagnant : pensez à la logistique pour suivre cotre champion. Planifiez l’après-course (rendez-vous, retraits, repos). Prevoyez vos titres de transport en amont de la course.
En préparant bien votre journée, vous maximisez le plaisir, que vous soyez dans les baskets ou sur le bord du bitume.
Les parcours différenciés des courses du marathon de Toulouse
Le marathon de Toulouse 2025 ne se résume pas au seul parcours mythique de 42,195 km. L’événement propose plusieurs formats adaptés à tous les niveaux : le marathon individuel, en relais, le semi-marathon, et le 10 km. Chacun suit un itinéraire spécifique, soigneusement tracé dans les rues de la Ville Rose, pour offrir à chaque participant une expérience unique.
Le parcours du marathon traverse une grande partie de Toulouse : départ sur les allées François-Verdier, passage par Saint-Agne, les bords de Garonne, puis retour vers le centre-ville et arrivée sur le boulevard d’Arcole. Le semi-marathon partage une portion commune du tracé avant de bifurquer vers un itinéraire plus direct, tandis que le 10 km de Toulouse reste concentré sur le centre-ville, offrant un condensé d’ambiance et de paysages urbains.
Ces parcours différenciés permettent aux coureurs de choisir leur défi selon leur niveau de préparation ou leurs envies : performance pour les marathoniens aguerris, plaisir et convivialité pour les coureurs du 10 km, esprit d’équipe pour les participants du relais. Cette diversité contribue à la réussite du Toulouse Métropole Run Expérience, qui transforme chaque quartier traversé en véritable scène sportive.
Les chiffres clés du marathon 2025 de Toulouse
Lors de ce dimanche 2 novembre 2025, la Ville-Rose s’est transformée en véritable temple du running avec près de 37 000 participants attendus toutes épreuves confondues : format 42,195 km (marathon), relais, semi-marathon, 10 km et courses enfants.
L’édition précédente avait déjà franchi la barre des 30 000 coureurs, ce qui marque une forte progression. Le budget inscription pour le marathon individuel oscillait entre 50 € et 80 €, suivant les paliers tarifaires.
Le semi-marathon réunissait à lui seul près de 17 000 inscrits, tandis que le format 10 km affichait aussi des chiffres importants pour cette édition.
Enfin, l’organisation mobilisait de nombreux bénévoles pour assurer la bonne tenue de l’événement, garantir la fluidité des parcours et accompagner les coureurs.

L’importance du marathon pour la ville de Toulouse
Le marathon occupe une place essentielle dans la vie d’une métropole comme Toulouse, tant sur le plan sportif que sur le plan économique et social. Cet événement fédérateur transforme la ville en une véritable scène à ciel ouvert où se mêlent performance, solidarité et fête populaire.
Le Toulouse Métropole Run Expérience ne se limite pas à une simple compétition : il incarne une vitrine du dynamisme local. Des milliers de participants venus de toute la France, mais aussi de l’étranger, découvrent la richesse du patrimoine toulousain en foulant les rues emblématiques du centre-ville, du Capitole à la Prairie des Filtres.
Pour les commerçants, hôteliers et restaurateurs, le marathon représente un levier économique majeur, générant un afflux de visiteurs et un chiffre d’affaires conséquent sur tout le week-end. Enfin, sur le plan social, il renforce le sentiment d’appartenance des habitants à leur territoire : bénévoles, associations et institutions locales s’unissent autour d’un projet commun.
Le marathon de Toulouse est ainsi bien plus qu’une course : c’est un symbole du rayonnement, de la cohésion et de l’attractivité de la Ville Rose.


Résultat du Marathon 2025 de Toulouse
Résultats du Marathon 2025 de Toulouse
- BRUNET ALEXANDRE dans la catégorie handisport termine le marathon 2025 en 2:07:56
- LATESTERE ADRIEN termine le marathon en 2:24:42 il est taloné par LUMET ELIOTT qui boucle les 42.195 km en 2:24:55.TEOFILI THOMAS complete le podium
- LECOQ SALOMÉ boucle le parcours en 2:53:45, BOU TIFFANIE termine en 3:03:20 et VERGNEAUX LUCE en 3:08:49 monte sur la troisième marche
Résultats du Marathon Relais 2025 de Toulouse
- LES JARDINIERS TURBO-BROUETTE terminent en 2:30:15, CTT TEAM 2 en 2:47:48, TARES – TEAM ATR RUNNING ENDURANCE SECTION en 2:49:14
Résultats du Semi-Marathon 2025 de Toulouse
- Chez les hommes, BONNIN AUREL s’impose sur le semi-marathon du marathon 2025 de Toulouse en 1:07:34, devant COLARD THIBAULT en 1:07:47 et CILIBERTI FLORIAN en 1:07:48.
- Du côté féminin, la victoire revient à PARAGE FRANCOISE en 1:17:45, suivie de OLIVIER ESTELLE en 1:21:50 et COULONDRE ANNE en 1:22:12 sur le semi-marathon du marathon 2025 de Toulouse.
Récits de coureurs après le marathon 2025 de Toulouse
J’avais peur de la pluie au départ, mais finalement, elle m’a plutôt aidée à rester concentrée. Jusqu’à Saint-Agne, tout allait bien, j’étais avec le groupe des 4 heures. Ensuite, j’ai levé un peu le pied, mais j’ai profité de chaque instant. Courir dans Toulouse, c’est un vrai plaisir, surtout avec tous ces gens qui encouragent sur le bord de la route. Quand je suis arrivée au Capitole, j’avais les larmes aux yeux. (Hélène)
C’était mon premier marathon, je voulais simplement terminer sans me blesser. J’ai suivi le meneur d’allure 3h45 presque tout le long, et j’ai adoré l’ambiance. Les passages le long de la Garonne étaient magnifiques, même si le vent commençait à se lever. Le plus dur, c’est le dernier kilomètre, quand on entend le public mais qu’on n’y est pas encore. Et puis d’un coup, tout s’efface, il ne reste que la joie. (Pierre)
C’était ma revanche sur 2024. L’an dernier, j’avais abandonné au 32e kilomètre à cause d’une crampe. Cette fois, j’ai pris mon temps, j’ai couru avec un petit groupe autour du meneur 4h15. On s’est vraiment soutenus. Quand la pluie est revenue au 35e, on a ri, on s’est dit qu’elle ne nous arrêterait pas. On a franchi la ligne ensemble, main dans la main. Ce sont des moments qu’on n’oublie pas. (Nathalie)
Conclusion
Le Toulouse Métropole Run Expérience 2025 s’achève dans une ambiance à la fois festive et empreinte de satisfaction. Sur le parcours, les sourires se mêlent à la fatigue, les encouragements du public résonnent encore dans les rues, et les bénévoles bouclent une journée intense. Si l’événement a retrouvé tout son éclat après quelques années d’incertitudes, il conserve cette atmosphère conviviale qui en fait une course à taille humaine, ancrée dans le cœur des Toulousains.
Derrière les chronos et les performances, ce sont surtout les visages qui marquent : ceux des coureurs amateurs, fiers d’avoir franchi la ligne d’arrivée ; des participants handisports, véritables symboles de courage ; des supporters, présents à chaque virage pour relancer la motivation ; et des bénévoles, dont la bonne humeur rend la course possible.
Le marathon 2025 de Toulouse confirme que l’esprit de la course à pied ne se limite pas aux records, mais qu’il réside dans le partage, la solidarité et la passion commune du sport. Pour les photographes, c’est un terrain d’expression privilégié : chaque image raconte une histoire, chaque foulée révèle une émotion.
Rendez-vous en 2026, pour une nouvelle édition où les objectifs sportifs, les photos de course et les instants de vie toulousains continueront d’écrire la belle histoire du marathon rose.


















L’organisation a corrigé la majorité des problèmes que l’on a TOUS dénoncés l’an dernier. Reste la question du ravitaillement et celle des transports si justement relevés ici. Pour faciliter les déplacements de suiveurs il faut que le métro fonctionne du mieux possible. Fermer Jean Jaurès n’est pas la bonne solution. A la rigueur il doit être possible de laisser la correspondance ouverte en interdisant les entrée et sortie par la station.
Merci pour ce reportage photo !
@Bardot
Les remarques sur l’évolution positive de l’organisation sont nombreuses. Si cette édition avait été du même niveau que l’an dernier, l’organisateur se serait tiré une balle dans le pied. Je me demande comment les participants ont fait pour être plus nombreux cette année tant les menaces de ne pas revenir étaient nombreuses.
C’est vrai qu’il y aune évolution positive MAIS il est possible de faire mieux notamment sur les ravitaillements et sur la circulation autour de la zone d’arrivée. Le blocage de la station Jean Jaurès a probablement limité l’arrivée de supporters mais aussi les possibilités pour évacuer le centre ville surtout chez les participants qui ne sont pas de Toulouse.
@Mary
Le ravitaillement est un point qui est dénoncé dans de nombreux marathons. Pour l’arrivée, je n’ai pas vu, mais quelques commentaires me laissent à penser qu’il faudra améliorer la zone. Pour Jean Jaurès je ne comprends pas l’idée de fermer la station alors que Jeanne D’Arc ou encore François Verdier sont restées ouvertes.
Premier Marathon des Géants à Toulouse, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avant de venir. Les choses se sont bien passées pour moi. Une bonne organisation globale qui permet de se faire plaisir. Le parcours est sympa, l’arrivée et le départ dans le même secteur facilitent l’après course.
Mon seul regret : que l’arrivée ne soit pas sur la place du Capitole mis je comprends les contraintes qu’il peut y avoir à cet endroit.
@Bertrand
Les arrivées sur le Capitole posent des problèmes de flux pour les organisateurs, l’endroit choisi semble une bonne idée, mais il faut réfléchir à la présence du marché.
Merci pour ces photos du marathon de Toulouse ! elles sont bien meilleures que celles vendues une fortune par l’organisateur.
@Pascale et Robert
Les photographes de l’organisateur sont présents pour faire des photos en masse, ça laisse moins de possibilité pour faire de belles photos pour tout le monde.
Durant ma course je me suis posé des questions sur notre sécurité avec des voitures dans le peloton, des cyclistes dans tous les sens, des piétons qui nous engueulent parce qu’ils traversent sous nos pieds etc
L’arrivée dans le marché le Crystal, mais quelle bonne idée ! Mais le pire on débarque sur un marché mais en guise de collation on nous donne du pain et de l’Emmental, quelques noix et noisettes mais rien de sucré. Au prix de l’inscription on pourrait espérer mieux !
Et ce matin je découvre un mail qui essaye de me racketter pour quelques photos M-I-N-A-B-L-E-S.
L’an prochain je ferai comme d’autres : j’irai courir dans mon coin.
@Pierre
Dans toutes les courses encadrées par des bénévoles, il y a des problèmes de cohabitations avec les autres usagers de la route. Malheureusement, il n’est pas possible de mettre des agents de police à tous les coins de rue. Le marathon de Toulouse n’est pas une étape du Tour de France.
Premier marathon pour moi. Le plus difficile ne fut pas la prépa ni la course … Non ce fut de rentrer chez moi, les escaliers c’est mortel. Heureusement les courbatures commencent à disparaitre, vivement le prochain.
@Greg
Tu ne dois pas être le seul à rencontrer ce genre de difficulté après un marathon. J’imagine les participants qui ont un appart ou un Airbnb sans ascenseur.
Pas assez de spectateurs sur le MARATHON surtout en dehors de la ville.
pourquoi ne pas faire le circuit sur 2 fois le semi. ?
perso, je n’ai pas tellement apprécié le circuit du marathon, passage en z i, derrière une station d’épuration….bof bof
@VAN DER BEKEN Nadine
C’est vrai que de nombreuses zones traversées par le marathon de Toulouse sont difficiles d’accès en transport en commun. Avec la météo et le manque d’information, sans parler du manque d’intérêt, il n’est pas anormal de ne pas croiser plus de spectateurs.
Ce marathon gagnerait en visibilité en passan sur 2 fois 1 méme boucle comme le marathon de la Rochelle . c est vraiment mieux en facilité d ‘organisation + pour les coureurs qui ont parfois couru ..seuls sans public et pour les supporters (amis famille etc ). les larges avenues sur Toulouse permettent ces 2 passages.
@Pierre
Avec un marathon sur 2 boucles les premiers vont doubler ceux qui courent en 4 h 20. Je trouve que le parcours n’est pas si mauvais (on peut encore gommer les dénivelés) par rapport à d’autres parcours qui sortaient de la ville et passaient par des zones désertes. Pas sur les derniers qui courent parfois seuls, soient motivés en se faisant doubler par les mobylettes qui courent le marathon en 2 h 30.
Merci pour ces belles photos du marathon des géants ! Mes parents ont du faire la circulation car une voiture roulait au milieu des autres coureurs
@Nico l’ariegeois
Comme je le disais ailleurs, ce n’est hélas pas les mêmes moyens que pour une étape du Tour de France.