La fin de l’année approche et toutes les villes, tous les villages et parfois même les maisons brillent de mille feu. Les illuminations de Noël ou de fin d’année ont été accrochées pour donner un air de fête dans ces villes et villages.
Principalement installées dans les artères commerçantes les illuminations de Noël fascinent et attirent le public le temps d’un instant. Durant un peu plus d’un mois, la ville est mise en lumière et offre des paysages différents de ce que les habitants et visiteurs d’une rue ont l’habitude d’observer quand la nuit est tombée.
Aujourd’hui les guirlandes et les figurines sont de plus en plus économes en énergie car elles sont composées de LEDs, cela permet parfois d’avoir une densité d’ampoules plus importante.
Suivant les communes les figurines sont achetées ou louées, dans le premier cas il y aura peu de changement d’une année à l’autre, tandis que dans le second cela change chaque année.
Afin de faire des économies les illuminations sont parfois éteintes en fin de soirée et allumées avant que le jour ne se lève, il est donc nécessaire de bien prévoir sa sortie photo.
Quel matériel pour photographier les illuminations de Noël ?
Un trépied est bien utile surtout quand on dispose d’un boitier qui ne monte pas très haut en iso. Sans trépied il est possible de prévoir des optiques avec une grande ouverture.
En décembre, j’organise un photowalk lumière de Noël à Toulouse
Personnellement je préfère un UGA (Ultra Grand Angle), mais c’est une question de gout.
Dans tous les cas il faut un boitier qui supporte les forts contrastes et dans le cas d’une utilisation en pause longue il faudra qu’il ne chauffe pas trop comme c’est parfois le cas avec certains compacts ou bridges.
Quels réglages pour prendre en photo les illuminations de Noël ?
Pour prendre les illuminations de Noël en photo 2 techniques s’opposent le choix doit se faire selon la météo, l’effet souhaité et le matériel disponible :
Dans les 2 cas il peut être intéressant de jouer avec la balance des blancs pour équilibrer la scène. Cette étape peut avoir lieu en post traitement si vous réalisez vos photos en raw.
La pose longue pour photographier les illuminations :
Dans cette situation le trépied est presque indispensable, même si il est toujours possible de trouver du mobilier urbain pour soutenir le boitier.
Cette technique permet de travailler avec une faible sensibilité iso et une ouverture moyenne, voir petite. Par contre les sujets en mouvement risquent d’apparaitre flou, voir dans certains cas invisibles ou transparents.
Il faut aussi pouvoir déployer son trépied sans trop gêner les autres passants ce qui dans certaines situations est presque impossible.
La pose courte pour photographier les illuminations :
Ici on compense le manque de lumière en augmentant la sensibilité Iso et en ouvrant le diaphragme le plus grand possible. Les optiques avec une grande ouverture sont alors particulièrement adaptées à la situation.
Cela a l’avantage de figer les sujets en mouvement et notamment quand il y a du vent dans guirlandes et autres figurines cela évite d’avoir des flous de bougé sur ce qui constitue le sujet de la photo les illuminations de Noël. C’est aussi la technique à privilégier quand il s’agit de photographier des figurines animées ou clignotantes.
Dans cette situation il est possible de jouer avec la profondeur de champ qui souvent très réduite notamment avec les téléobjectifs.
Quelles protections pour photographier les illuminations de Noël ?
Généralement les illuminations de Noël sont installées pour briller au début de l’hiver les températures peuvent être froides il convient donc pour le photographe de bien se couvrir. Les photos se déroulant sur la voie publique il est aussi important que le photographe soit facilement vue surtout des véhicules.
Le matériel ne nécessite aucune protection si ce n’est contre l’humidité qui peut accompagner certaines sorties. Par contre il ne faut pas oublier que les batteries sont sensibles au froid, il serait dommage de devoir écourter une sortie photo à cause d’une panne de batteries.
Hem hem… Bon c’est le genre d’articles qui me motive bien à ressortir le trépied du placard ;-p
@Seb
Quoi le trépied dans le placard, mais c’est une folie… Je vais de ce pas contacter la SPT (Société Protectrice des Trépieds) et leur signaler tes mauvais traitements 😉
Couvre toi avant de sortir, le trépied va résister surtout pour aller capter les illuminations de fin d’année
Merci pour cet article qui constitue un bon rappel des éléments clés pour cette situation.
Merci pour ces belles photos d’illustration. Juste un regret: pas d’indication des réglages (EXIF) pour ces œuvres.
@Laurent
J’ai prévu d’expliquer prochainement pourquoi le exifs ne sont pas si intéressants surtout quand on débute.
Ici les 3 premières photos sont réalisées sur Trépied donc les exifs doivent donner quelque chose qui ressemble à 100iso F8 ou 9 et une vitesse de 1/4 à plusieurs secondes.
La dernière réalisée sans trépied a des iso plus élevés (1600 de mémoire) une plus grande ouverture (f4) et une vitesse de l’ordre de 1/40 voir un peu plus.
A chaque fois c’est un couple APSC (40 ou 70D) et le 10-22mm, mais parce que j’apprécie cette optique dans ce genre de reportage.
Merci pour ces précisions.
Je suis conscient que les réglages ne sont pas des règles absolues à appliquer sans réfléchir et adapter au cas par cas… J’ai juste eu envie d’en savoir un peu plus sur ce bus en filigrane … j’ai déjà tenté des photos de ce style, avec des paramétrages similaires mais je n’ai pas réussi un si bel effet de transparence… avec en plus la destination bien lisible…. Bravo 🙂
@Laurent
Pour le bus c’est un coup de chance le chauffeur du bus est arrivé en roue libre jusqu’à nous pensant obtenir le feu vert, hélas il resté rouge et le bus a du être stoppé avant de pouvoir repartir. Avec une pause longue cela permet d’obtenir cet effet, mais ce qui permet d’avoir la destination si net c’est l’arrêt complet du bus.
@Pyrros
OK je comprends mieux … disons un peu de chance et beaucoup de talent 🙂
@laurent
dans toutes les photos il y a une part de chance mais il faut savoir la provoquer 😉
Merci des conseils. J’ai vu une vidéo récemment sur le sujet, où l’auteur recommandait aussi (et surtout) de bien choisir son heure pour photographier, et recommandait l’heure bleue. La quantité de lumière des illuminations étant constante, l’idée est d’attendre le moment de la journée où la mesure d’exposition du ciel correspond à la mesure d’exposition des illuminations, et BAM! (pour info, la vidéo, en anglais, est ici: https://www.youtube.com/watch?v=DVpMe2zOsXw)
@elPadawan
C’est une possibilité créative … Qui demande beaucoup de temps, et surtout une bonne météo car les soirs ou j’ai pu etre dehors en décembre cette année n’ont pas connu d’heure bleue, du gris au noir sans transition ou presque.
J’ai jamais dit que c’était facile et qu’il n’y avait pas un facteur chance, non plus 😀
@elPadawan
J’ai un billet dans mes brouillons sur le facteur chance, un jour je le terminerai 😉
Avec un peu de retard, je lis tes derniers billets en ces jours de vacances et je tombe sur celui-ci qui n’a pas manqué de me faire sourire en me rappelant des clichés que j’avais faits (carrousel, filet lumineux…). Ceci dit, j’en profite pour dire que j’apprécie toujours autant parcourir tes billets qui me permettent d’entrevoir la ville sous un autre regard que le mien. Bonne continuation !
@cHab
Il y a autant de vision qu’il ya de photographes, c’est ce qui rend la photographie intéressante.
Oui carrément ! 🙂