Le Mug Shot ou photo d’identité judiciaire est un portrait réalisé après l’arrestation d’un suspect. Pour le réaliser il existe 2 méthodes. La première consiste à mettre en scène le Mug Shot. La seconde moins recommandable est de se faire arrêter par les forces de l’ordre.
Le plus souvent un Mug Shot est un diptyque. C’est-à-dire qu’il contient 2 photos. D’un côté on trouve une photo de face et de l’autre il y a une photo de profil. Suivant les époques, on trouve parfois des photos en pied. Cela signifie que la personne est photographiée de la tête aux pieds.
C’est au 19e siècle que sont réalisés les premiers Mug-Shot par Allan Pinkerton. En 1870 l’agence de ce détective privé possédait la plus grande collection de portraits d’identité judiciaire. En France Bertillon standardise le procédé de prise de vue ce qui permet d’arrêter des personnes déjà fichées. Les portraits sont accompagnés d’une description écrite de la personne photographiée.
Aux États-Unis le commerce des Mug Shot
Au États-Unis d’Amérique les Mug Shot sont disponibles en ligne. Peu importe la raison de la réalisation du Mug Shot, peu importe la condamnation ou non condamnation ces photos sont diffusées.
Ces photos qui circulent librement sur la toile peuvent porter préjudice aux personnes dont le portrait circule. Certaines personnes voient leur réputation ternie à cause d’une erreur de la police. D’autres rencontrent des difficultés pour trouver un emploi, les recruteurs ayant vu des mug shot sur le candidat.
Le plus souvent les Mug Shot qui circulent ne donnent aucune indication sur sanction de celui dont un policier a tiré le portrait. Les Mug Shot de ceux qui ont grillé un feux ou un stop côtoient les mug shot de délinquants sexuels. Dans certains comtés des journaux diffusent les mug shot. On peut les trouver dans le commerce.
Certains n’hésitent pas à faire un business juteux avec ces photos. Ils se débrouillent pour que les mugs shots soient les premières photos que Google propose lors des recherches sur le nom d’une personne. Pour faire retirer les photos, il faut payer, parfois des sommes importantes.
Réaliser un faux Mug Shot
Le matériel pour un portrait d’identité judiciaire
Pour réaliser un mug shot, il faut peu de matériel. Les forces de l’ordre ne sont pas les plus fortunées. Il n’y a dans les commissariats que des appareils photo basiques, souvent des compacts. Le boitier peut donc être en mode automatique. Par contre, le portrait doit être réaliste la focale utilisée devra donc correspondre à une focale moyenne sans déformation.
Pour l’éclairage, c’est ici aussi réalisée à partir des moyens du bord. Le plus souvent, c’est l’éclairage de la pièce qui sert de source lumineuse, mais parfois, c’est un flash direct qui sert de source de lumière.
L’utilisation d’un trépied peut rendre l’exercice plus agréable pour le photographe.
Il convient aussi de prévoir une ardoise, une feuille de papier ou tout autre support pour noter quelques informations. Parfois les références de la photo et de l’identité de la personne sont intégrées en post-traitement. Mais le plus souvent les suspects doivent tenir eux même le support sur lequel sont inscrites les références de la photo. Dans notre cas après avoir réalisé la prise de vue, il faut ajouter les informations en post-traitement.
En arrière-plan, il est possible de prévoir une toise : un mur permettant de donner des indications sur la taille de la personne photographiée. Cet élément d’identification de la photo peut s’ajouter en post-traitement.
Réalisation du faux Mug Shot
Pour réaliser un faux Mug Shot il ne faut pas trop s’embêter les moyens des forces de l’ordre sont limités. Il n’y a pas de retouches ou de post-traitement lors de la réalisation de ces portraits. À aucun moment ces portraits visent à mettre en valeur la personne photographiée.
Souvent les suspects photographiés présentent des signes de fatigue. Parfois ils sont encore sous l’emprise des substances qu’ils ont ingérées avant leur arrestation.
Dans le cas d’un faux mug shot, il est possible de reproduire ces situations.
La personne photographiée doit regarder l’objectif, ne pas sourire. Dans la réalité cette séance photo n’est pas une partie de plaisir.
Post-traitement du portrait d’identité judiciaire
Si dans la réalité il n’y a pas de post-traitement, lors de la réalisation d’un faux portrait d’identité judiciaire il est possible de modifier certains éléments.
On l’a vu un peu plus haut il est possible d’ajouter des éléments permettant de mieux identifier le Mug Shot.
Au niveau du visage, il est possible de renforcer la présence des cernes.
Par contre, il faut réaliser le montage du diptyque ce qui ne devrait pas poser de difficulté majeure. Il faut ici juxtaposer 2 photos.
Maintenant que vous avez votre Mug Shot reste à inventer une histoire crédible … Une histoire qui fait peur, car on approche d’Halloween, une histoire qui justifie l’hémoglobine qui va tacher les vêtements de tout le monde le 31 octobre.