Y’a pas d’arrangement cible la municipalité de Toulouse

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Après le Mc Donald’s du Capitole, après l’agence de la BNP Paribas, le collectif « Y’a pas d’arrangement » cible la politique de l’équipe municipale de Toulouse et tente d’occuper la maison de la citoyenneté située dans le quartier Saint Cyprien.

Comme pour chacune de ces opérations le collectif a invité les toulousains à se regrouper au pied des allées Jean Jaurès pour ensuite partir vers un lieu tenu secret. Cette méthode dérange certaines personnes qui ont l’impression d’être manipulées pour défendre des causes qui ne sont pas les leurs.

Sous la pluie incessante, il y a bien quelques bruits de couloir au fur et à mesure que la foule arrive. Certains écrivent sur leur bras au marqueur le numéro de téléphone d’un avocat : « On ne sait jamais au cas ou ça tourne mal« . Mais la grande majorité des participants espère que la manifestation se déroulera plus calmement que la précédente où les forces de l’ordre avaient utilisé de nombreuses grenades lacrymogènes. Tout autour des manifestants on peut voir les nombreux policiers, certains échangent même avec des manifestants ou avec les journalistes.

Depuis leurs fenêtres les toulousains observent les manifestants du collectif y'a pas d'arrangement
Depuis leurs fenêtres les toulousains observent les manifestants arriver dans le quartier Saint Cyprien à Toulouse

Après quelques annonces dans un haut parleur inaudible les manifestants se sont engouffrés dans le métro sous le regard des policiers. Devant les portiques de sécurité les manifestants ont découvert qu’ils empruntaient la ligne A puis devant les rames ils ont appris la direction à prendre. Ce n’est qu’une fois les portes de la rame fermées que les manifestation ont découvert leur destination. Les spéculations étaient nombreuses dans la rame bondée. Ce n’est qu’en sortant de la station que les participants à la troisième action menée par le collectif « Y’a pas d’arrangement » ont découvert la cible.

Pour certains observateurs la sortie du métro a été surprenante, presque effrayante. Certains habitants ont pensé qu’il y avait eu un attentat dans le métro en voyant la foule sortir en courant.

Après un petit moment de panique ils se sont calfeutrés pour éviter de subir une nouvelle fois les gaz lacrymogènes comme le 31 mars lors d’une précédente manifestation contre la loi travail.

Ils ont observé durant un long moment les manifestants et les forces de l’ordre.

La maison de la citoyenneté prise pour cible en tant que symbole de la politique de la municipalité. Les organisateurs reprochent notamment une politique anti-sociale menée par la Mairie de Toulouse.

Les forces de l’ordre étaient déjà en train d’arriver quand les premiers manifestants ont pu entrer dans le bâtiment. Dans ce bâtiment se déroulait le conseil municipal des enfants et les manifestants sont rapidement ressortis pour ne pas effrayer les jeunes élus.

Y’a pas d’arrangement même avec la pluie

Parmi les manifestants certains ne comprenaient pas pourquoi ce bâtiment municipal qui abrite aussi une mairie annexe était pris pour cible.

Depuis leurs fenetres les toulousains observent les manifestants
Depuis leurs fenêtres les toulousains observent les manifestants qui sortent de la station Saint Cyprien
Depuis leurs fenêtres les toulousains observent l'arrivée des gendarmes mobiles sur le carrefour Saint Cyprien à Toulouse
Depuis leurs fenêtres les toulousains observent l’arrivée des gendarmes mobiles sur le carrefour Saint Cyprien à Toulouse
Les manifestants encercle la maison de la citoyenneté
Les manifestants se regroupent devant la porte principale de la maison de la citoyenneté à Toulouse
Face aux forces de l'ordre les manifestants du collectif y'a pas d’arrangement lèvent les mains
Face aux forces de l’ordre les manifestants du collectif « y’a pas d’arrangement » lèvent les mains
Dans le calme les manifestants sont repoussés par les forces de l'ordre
Dans le calme Les forces de l’ordre éloignent les manifestants de la maison de la citoyenneté à Saint Cyprien, Toulouse

Dans le calme les forces de l’ordre ont repoussé les manifestants qui ont pris le chemin de la permanence de Martine Martinel, député PS, qui a émis quelques réserves contre le texte de la loi travail.

Dans la soirée les manifestants contre la loi travail sont appelés à se réunir à la bourse du Travail pour continuer à mettre la pression sur les députés PS de Toulouse pour qu’ils votent contre la loi travail via une motion de censure. Mardi le gouvernement a décidé d’utiliser l’article 49.3 pour faire passer le texte en force face.

La manifestation a été dissoute dans un calme très relatif. Les manifestants pouvaient partir après un rapide contrôle d’identité. On dénombre toutefois 4 arrestations pour des raisons encore floues.

4 COMMENTAIRES

  1. J’étais sur le point d’entrer dans le métro quand j’ai vu la horde de manifestant. Cela ressemblait à une attaque de zombie, mais c’est vrai que l’on pouvait aussi penser à une attaque terroriste.

    Je ne cautionne pas cette méthode manifester mais je suis contre cette loi et très en colère de voir le 49.3 être utilisé. Il est certains que lors des prochaines élections je ne voterai pas.
    Tous les hommes et les femmes politiques sont pareils, ce sont des pourris qui ne pensent qu’à eux, leur confort et leur réélection futur. Je ne veux plus de ce système, je ne veux plus de ces personnes mais nous n’avons pas d’alternative crédible.

    • @Annastasia
      J’ai pu observer l’arrivée de la seconde rame qui transportait les manifestants et c’est vrai que vu de l’extérieur cela pouvait ressembler à une attaque de zombies.

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