Dans la soirée, la préfecture de la Haute-Garonne a annoncé des mesures visant à réduire l’émission de polluant dans l’air. Ce n’est que la seconde fois que cela se produit à Toulouse. La première fois eu lieu au début de l’année 2017
À cause des conditions météos particulières, les polluants restent sur l’agglomération toulousaine, habituellement balayée par une légère brise quand le vent d’Autan n’est pas présent.
La mesure la plus visible concerne les automobilistes. Ils doivent réduire leur vitesse de 20 km sur les axes dont la vitesse est supérieure ou égale à 90 km/h. Cela doit permettre de réduire les émissions de polluants de 10 à 15 % par les voitures. D’autres mesures sont aussi mises en place. Il est par exemple interdit de bruler ses déchets de jardin et il est recommandé de ne pas faire de feu de cheminée.
La pollution de l’air sur les routes
Sur les routes de Toulouse, notamment sur le périphérique des panneaux lumineux indiquent la limitation de vitesse. Impossible pour les automobilistes de ne pas savoir.
Soi-disant la police veillerait sur ceux ayant un comportement moins citoyen. Mais force est de constater que je n’ai croisé aucun contrôle.
Vitesse réduite avant la mise en place des vignettes Crit’Air
En 2018, les automobilistes devront s’équiper d’une vignette Crit’Air permettant de circuler les jours de pollution. Les véhicules les plus polluants seront interdits.
Mais ce système comporte une faille. Ce n’est pas un test effectué lors du contrôle technique qui permettra de faire circuler un véhicule ou pas. Ainsi, les véhicules les plus imposants et les moins adaptés à la ville tels que les 4×4 pourront toujours rouler s’ils sont plus récents que de petites citadines plus anciennes.
La pollution de l’air à cause des fumées
Si la météo offre aux toulousains des réveils dans le brouillard, lorsque le soleil se lève en début d’après midi, on peut voir quelques panaches de fumée s’élever au-dessus de la ville. Ces fumées apportent des micro particules et du carbone dans l’air. Mais peut on sérieusement interdire à certains foyers de se chauffer ?
Les industriels eux continuent de recracher des panaches de fumées dans l’air. Que ce soit l’incinérateur des ordures ménagères ou les bâtiments du site industriel Herakles-groupe Safran (ex-SNPE).
Des sportifs partout malgré la pollution de l’air
Le pic de pollution n’arrête pas les sportifs toulousains qui continuent leurs activités comme si de rien n’était. À Pech David, les cyclistes sont nombreux à escalader les chemins de terres. Un peu plus loin, c’est un match de foot qui se déroule. Certains toulousains viennent aussi faire leur footing ou parfois juste marcher.
La qualité de l’air varie tout au long de la journée
En regardant sur les sites la qualité de l’air à Toulouse, on se rend compte que l’air n’est pas irrespirable tout au long de la journée. Par exemple, le site plumelabs.com montre qu’en fin de journée la qualité de l’air s’améliore.
De son coté le site lancé il y a quelques jours par l’Agence Européenne pour l’Environnement (AEE) et la Commission Européenne aqicn.org montre que la qualité de l’air n’est pas la plus mauvaise, même si le taux de particules fines de 10 microns reste important.
De son côté l’ORAMIP annonce une qualité de l’air à 8 sur 10 pour la journée. Plus le chiffre est élevé plus l’air est pollué. Ce n’est donc pas un bon niveau.
Améliorer la qualité de l’air est indispensable
La pollution de l’air a des conséquences sur l’homme. Suivant les polluants dans l’air, l’homme risque de développer des maladies cardio-vasculaires et respiratoires. Il peut développer de l’asthme, connaitre des dysfonctionnements pulmonaire. Parfois cela peut provoquer des irritations.
Selon la commissaire européen à l’Environnement, Karmenu Vella, en Europe, les morts prématurées liées à la pollution de l’air sont environ 15 fois plus élevées que les morts dans les accidents de la route.
Les écosystèmes subissent aussi les effets de la pollution. Les polluants peuvent se déposer au sol. Dans certains cas, cela peut provoquer des pluies acides.