C’était un mardi qui s’annonçait noir à Toulouse. Pourtant la multiplication des mouvements de grognes a aujourd’hui montré ses limites. Heureusement les participants de Nuit Debout qui prône la convergence des luttes ont se faire rencontré différents groupes de manifestants.
Au petit matin les participants de Nuit Debout organisaient un opération métro gratuit, aux Arènes puis à Basso-Cambo. Ils prévoient une autre action surprise dans la soirée.
Vers midi les syndicats réunis place Jeanne d’Arc ont envahi la permanence de Catherine LEMORTON, Députée PS de la Haute-Garonne et Présidente de la Commission des Affaires sociales. Ils ont pu discuter avec son attaché parlementaire, ils ont profité de l’occasion pour modifier sa page Facebook et coller de nombreux autocollants contre la loi travail. Ce sont les CRS qui sont venus repousser les manifestants à l’extérieur de la permanence parlementaire de la députée.
Lors de la première présentation du projet de réforme du Code du Travail la parlementaire avait fortement critiqué ce projet de loi.
Peu après le cortège des étudiants et lycéens s’est formé. Ils n’étaient pas nombreux (entre 200 et 400) à constituer le groupe de manifestants derrières des banderoles usées par les nombreuses manifestations. A Toulouse c’était la neuvième manifestation contre la réforme du Code du Travail. Tout autour du cortège des gendarmes mobiles encadraient les manifestants réalisant une chorégraphie afin d’éviter qu’un manifestant ne puisse s’échapper.
Certains pensent que le manque d’engouement vient des nombreuses manifestations qui se sont succédées ces derniers jours, à moins que ce ne soit la faute des images des violence qui ont émaillé les manifestation dans d’autres grandes villes
Alors que la manifestation devait conduire tout le monde de Jeanne d »Arc à Saint Cyprien, arrivé à Arnaud Bernard le cortège a été dévié vers le Conseils Départemental où les manifestants ont rejoint les travailleurs sociaux qui protestent contre le manque de moyens et le traitement des mineurs isolés.
Devant le Conseils Départemental les manifestants se sont dispersés dans le calme sous le regard des nombreux agents des Force de l’Ordre. Dans un mégaphone certains proposaient de rejoindre les manifestants à l’hôpital Purpan où les personnels soignants protestent contre le manque de moyens.
Au TNT les intermittents qui ont envahi le théâtre ont décidé de poursuivre l’occupation du théâtre qu’ils occupent depuis le 27 avril.
Jean-Luc Moudenc, Carole Delga et le préfet de Haute-Garonne Pascal Mailhos devaient inauguré de nouveaux bâtiments de l’université Jean Jaurès au Mirail, mais par crainte de débordement ils ont préféré annuler l’inauguration.
Aujourd’hui 3 Mai le projet de réforme du Code du travail est présenté au parlement. Les débat doivent durer une quinzaine de jours. Les spécialistes pensent que le Gouvernement va utiliser l’article 49.3 pour passer en force qui est contesté par de nombreux élus, à moins de supprimer des éléments et ainsi permettre un vote plus facile du texte.
[…] Le mouvement contre la réforme du code du travail s’essouffle à… […]