Après le 18 juin 2013, la Garonne a connu d’autres pics de crue. En janvier 2014 elle atteignait même la hauteur de 3.78 m. Cette année toutefois la Garonne fait de nouveau parler d’elle. Le printemps pluvieux associé à la fonte des neiges dans les Pyrénées n’ont pas permis à ceux qui habitent le long des cours d’eau de vivre une seule semaine de calme.
Cette nuit la Garonne a atteint la hauteur de 2.29m sous le Pont Neuf de Toulouse, mais c’est en amont que son niveau a été le plus préoccupant. Dans le Comminge du côté de Saint Béat, la Garonne a retenu l’attention de tout le monde.
Des toulousains curieux, mais pas inquiets
A Toulouse, le niveau de la Garonne est élevé, mais ne suscite pas d’inquiétude. Pour preuve, en fin de journée, ils se retrouvent sur les bords du fleuve. Certains se retrouvent sur la digue du Bazacle et observent le passage des embâcles. D’autres tentent de se faire une place sur le quai de la Daurade ou sur le quai Saint-Pierre.
Des curieux passent. Certains jettent un œil. D’autres s’attardent plus longuement.
L’eau boueuse chargée de déchet divers
La Garonne gronde sur le gué du Bazacle. Elle est de couleur marron chargée d’alluvions. Parfois on voit passer quelques grosses branches. Plus rarement ce sont des troncs qui se font emporter par le courant.
Sous la cascade, des déchets et débris en tout genre s’agglomèrent. On distingue des couleurs pas naturelles. Impossible de savoir si ces objets ont été lancés dans la Garonne ou si c’est la Garonne qui est allée se servir.
Un matelas traverse Toulouse. Certains observateurs semblent médusés de voir que l’on peut en 2018 confondre un fleuve avec une décharge. Voilà qui risque d’énerver un peu plus dame Nature.
Des crues marquantes à Toulouse :
- La crue de juin 1875 a atteint un niveau de 8.32 m et a inondé les quartiers de la rive gauche de Toulouse
- En juin 2000, la Garonne atteint la cote 4.38 m