Le titre pourrait à lui seul résumer une fête de la musique à Toulouse.
En effet, le 21 juin, soir de la fête de la musique, de nombreux musiciens, chanteurs et groupes descendent dans la rue pour partager leurs musiques.
La course aux décibels
Mais force est de constater que c’est, de plus en plus, la course aux décibels sur une scène devenue trop petite pour que tout le monde se fasse entendre. C’est donc à celui qui aura la plus grosse sono ou la moins bien réglée pour se faire entendre, c’est ainsi qu’il me fut donné l’occasion de subir à plusieurs reprises les agressions de « sonorisations vuvuzelesques » dont certaines n’émettent que des basses couvrant toute mélodie.
Place du capitole, des artistes locaux à l’honneur
Même si le public était nombreux dans les rues, la place du Capitole n’offrait aux toulousains qu’une sélection de musiciens régionaux, certains étant bien meilleurs que d’autres. Les spectateurs passaient place du Capitole s’arrêtant quelques minutes ou le temps d’un set complet avant de partir plus loin.
L’alcool coule à flot, la musique prétexte de l’alcoolisme de certains
Bien avant que le carrosse ne redevienne citrouille, qu’une part du public alcoolisé ne devienne violent et qu’une autre ne s’écroule dans le caniveau, j’ai quand même trouvé ici et là quelques musiciens soucieux pour mes oreilles proposant une musique de qualité, lors de cette édition de la fête de la musique.
Malheureusement, plus la soirée avançant, plus les bars vendant leurs breuvages, plus le public change. Les familles s’éclipsent peu à peu. Dans un caniveau, un fêtard évacue les toxines. Un peu plus loin, un autre ne tient plus debout et il faut faire intervenir des secouristes. Il faut sauter dans le métro et vite rentrer, fête est finie. Les vendeurs de poisons peuvent se frotter les mains, ils ont rempli leurs échoppes pour vider leurs étagères et leurs réserves.
quelle chance ils ont ces toulousains§ ici, à strasborg, c’est la course aux décibels, …et à la médiocrité (tams tams, etc…)
J’imagine que Strasbourg fonctionne comme Toulouse. Du bruit, du bruit et encore du bruit, bien sur la municipalité met en place des scènes sur divers sites offrant une programmation différente de celle que l’on retrouve dans les rues …
[…] cette nouvelle édition de la Fête de la Musique, la trentième, les musiciens peu nombreux ont su éviter les orages pourtant […]