Quatrième Marathon du Grand Toulouse sous la pluie

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Il y a des matins où on préférerait rester au lit, surtout quand c’est un dimanche et que depuis son lit, on entend la pluie. Mais ce matin, il faut se motiver pour aller voir le Marathon du Grand Toulouse.

Cette année encore, le Marathon du Grand Toulouse se déroule sous la pluie. Si la dernier la pluie était fine. C’est année, il faut se battre avec cette pluie lourde qui mouille autant les coureurs que les spectateurs.

Pour cette quatrième édition, les organisateurs ont fait dans la simplicité. Ils ont repris le parcours de l’année passée. Ce parcours permet aux spectateurs de suivre la course grâce au métro Toulousain. J’ai calculé mon coup pour pouvoir assister au passage des leaders de la course et pouvoir aussi voir passer les amateurs. Mais les choses ne vont pas se dérouler comme j’ai pu le prévoir

Avant le départ du peloton principal, un petit groupe d’athlète handisport a pris le départ de ce marathon qui se déroule dans des conditions difficiles.

Patrick Korir (second), Sous la pluie d'automne, se deroule, le quatrième marathon du Grand Toulouse
Patrick Korir (second) dans le dernier kilomètre du quatrième marathon du Grand Toulouse

Juste après le départ du marathon, un peloton très groupé

Je me rends donc à Compans Caffarelli, alors que Toulouse se réveille doucement. Sur les boulevards, il y a un grand silence, quelques rares voitures sont présentes, mais les supporters ont choisi d’autres lieux pour applaudir les coureurs.

Peu après le passage des concurrents de la catégorie Handisport, on aperçoit vers la place Héraclès une horde de voitures et de motos, c’est le début de la course. Derrière, se cachent près de 3’000 coureurs.

Au ravitaillement du 27ᵉ kilomètre du marathon de Toulouse

Après le passage du dernier concurrent à Compans Caffarelli, je saute dans une rame de la ligne B pour me rendre au ravitaillement de Borderouge. L’objectif est d’assister au passage des 50 premiers. Tout est prévu pour rejoindre ensuite la place des Carmes avant leur passage.

À mon arrivée à Borderouge, la pluie, déjà présente à Compans, est plus importante.

Contrairement à l’an dernier, les deux premiers sont encore ensemble et se soutiennent. Ils ont toutefois creusé l’écart avec le troisième.

À ce niveau se trouve une zone de ravitaillement, les coureurs, sans s’arrêter, prennent une bouteille d’eau avant de poursuivre leur course. Quelques mètres plus loin, ils jettent la bouteille, certains n’ont bu qu’une gorgée.

Dans le dernier kilomètre

Après avoir vu passer les 50 premiers coureurs à Borderouge, je saute, une nouvelle fois, dans une rame de la ligne B pour me rendre cette fois à la place des Carmes et ainsi couvrir le dernier kilomètre.

Mon timing est bon, j’ai juste le temps de prendre mes mesures de lumière que le premier Marathonien arrive. Il s’agit de Benjamin Bitok qui vise une troisième victoire sur le marathon du Grand Toulouse. Il terminera en 2 h 12′ 35 » et établit ainsi un nouveau record pour cette épreuve.

Au moment de son passage à mon niveau, il est encerclé par les motos et il est impossible de le prendre correctement en photo.

Derrière lui, on retrouve son compatriote Patrick Korir puis Mikhail Kulkov. Nicolas Fernandez du Team 12, régional de l’épreuve, termine à une très belle quatrième place.

C’est ici que se termine mon reportage, car mon boitier (canon 40D) vient de rendre l’âme. Il se prépare déjà pour aller faire un tour en SAV, ce n’est pas à cause de la pluie, mais un problème connu des techniciens sur cette famille de boitier qui nécessite une révision en atelier. J’aurais préféré photographier les anonymes et l’arrivée des équipes.

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