Quatrième Marathon handisport du Grand Toulouse

Cette année encore, le Marathon du Grand Toulouse, proposait une catégorie Handisport.  Même si le nombre de sportifs du marathon handisport représente une goutte d’eau au milieu des 3’000 Marathoniens valides et des 500 équipes de relayeurs, il me semble important de leur donner ici une vitrine. Ils méritent comme les valides leur titre de « forçats de la route ». 

Aujourd’hui, ils auront dû affronter, en plus des kilomètres, la pluie. Pluie fine et cinglante qui se transforme en neige dans les Pyrénées, mais qui surtout transforme la route en patinoire.

A Compans Caffarelli, troisième kilomètre, le peloton avait déjà explosé. 

Au ravitaillement de Borderouge, les écarts commençaient à devenir importants entre les participants.

La catégorie handisport isolée lors du Marathon du Grand Toulouse

Comme l’année passée, les marathoniens handisports se trouvent abandonnés sur la route. Ils ouvrent la course, mais rien ne permet d’indiquer aux spectateurs que la course a commencés. Aucune voiture ouvreuse, aucun arbitres ni aucun journaliste n’accompagne ces sportifs. Heureusement cette année, les sportifs ont pu être accompagnés par des cyclistes.

Un niveau hétérogène parmi les marathoniens de la catégorie handisport

Le niveau des participants est loin d’être homogène. Les écarts sont rapidement importants. Ils ne cessent de se creuser. Mais participer à une telle épreuve est avant tout un défi personnel pour de nombreux participants, même dans la catégorie handisport.

Du côté de Borderouge, la pluie et le vent se montre glacial. L’ambiance est aussi glaciale tant les spectateurs sont peu nombreux pour encourager les sportifs. Meme les groupes chargés de dynamiser le parcours finissent de s’installer quand passent les marathoniens.

Malgré la pluie, il ne fait aucun doute que les marathoniens de la catégorie handisport reviendront défier le parcours du marathon de Toulouse.