Le marathon de Toulouse Métropole compte parmi ces participants des concurrents handisports. Pour eux le départ est donné avec 5 minutes d’avance pour éviter le risque d’accident avec les valides, en effet le moyen de déplacement, en fauteuil, ne permet pas une bonne cohabitation entre les valides et les sportifs handisports.
Il existe aussi une catégorie pour les mal-voyants, mais une seule participante (Odile Hochard) était au départ de ce marathon. Elle termine le marathon en 3 h 53 min.
Le premier de ces forçats du bitume se déplace à une moyenne de 24.16Km/h et rejoint l’arrivée en 1h 44min 18s de course.
Un marathon handisport dans le froid
Cette année le marathon de Toulouse Métropole se court dans un froid glacial accompagné d’un vent important dans certaines rues, le parcours est cassant pour les concurrents de cette catégories. Les virages de la fin du parcours et le froid faisant le reste ce sont des coureurs épuisés qui arrivent place du Capitole.
Le marathon handisport est remporté par Julien Casoli suivi par Philippe Legouic, c’est le toulousain Serge Robert qui complète le podium.
Un marathon handisport peu ou pas accompagné
On regrettera le manque d’annonce auprès du public, l’absence de voiture ouvreuse ne permet pas une bonne information et il n’est pas rare de voir certaines personnes traverser la route au moment de l’arrivée de ces sportifs.
Pourtant, Toulouse se veut plus inclusive, mais l’organisation d’une épreuve handisport semble suffire aux organisateurs quand il faudrait plus de moyens pour inviter les sportifs qui traversent la ville à une vitesse folle. Seuls les spectateurs qui avaient l’information et ceux arrivé en avance ont pu voir passer les fusées que sont ces marathoniens en fauteuil roulant.
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