Marathon International de Toulouse Métropole

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Le Marathon International de Toulouse Métropole s’est couru alors que Toulouse connaissait des températures particulièrement froides et inhabituelle pour la saison. Il faut dire que lors des éditions précédentes en 2011 et 2010 il pleuvait. Lors du marathon de Toulouse organise en 2011 une grosse pluie avait douché les participants. En 2010 un crachin avait apporté un peu d’humidité sur le parcours du marathon du Grand Toulouse.

Cette sensation de froid était renforcée par le vent du nord qui apportait un peu plus de fraicheur. Au moment du départ les coureur de ce marathon se sont élancé alors que le thermomètre n’affichait que 4 °C. Pas de quoi refroidir les nombreux coureurs venus s’opposer au chronomètre. Bien sûr, les températures et surtout le vent ont ralenti les coureur empêchant le vainqueur de Benjamin Bitok de battre le record du Marathon de Toulouse.

Au départ sur le pont du Stadium, ils étaient plus de 3000 à s’élancer pour traverser la métropole toulousaine et parcourir les 42km195. Tout au long du parcours étaient installées des animations musicales pour accompagner les athlètes et le public.

Marathon International de Toulouse Métropole, le peloton des favoris creuse deja l’écart avec les autres concurrents.
Marathon International de Toulouse Métropole, le peloton des favoris creuse déjà l’écart avec les autres concurrents.

Le départ du marathon de Toulouse

Dès 7 h le métro était envahi par les coureurs, mais certains retardataires, sans doute piégés par le changement d’heure, ont dû rejoindre la ligne de départ au pas de course.

A 8 h 45, le départ fut donné et c’est une véritable horde de marathoniens qui est venue envahir les rues toulousaines. Sous les hourras des familles et des spectateurs, des coureurs, le marathon était lancé.

Pour les photographes qui suivent le marathon à pied, il faut ruser pour réussir à multiplier les points de vue. Impossible d’utiliser la voiture pour se rendre d’un spot à un autre. Il faut prendre les transports en commun. Une bonne préparation ne suffit pas toujours. Le moindre grain sable peut faire rater le passage de la tête de course.

Le ravitaillement du marathon international de Toulouse Métropole

Après avoir traversé les villes périphériques (Aucamville, Fonbeauzard, St Alban, Castelginest et Launaguet) les marathoniens reviennent vers le centre de Toulouse. Ils ont déjà parcouru 35 km et la fatigue se fait bien sentir. Elle s’affiche même sur les visages de certains.

Le public se fait de plus en plus nombreux. Certains supporters utilisent le métro pour suivre leurs amis qui participent à la course. Il n’est pas rare de les retrouver d’une station à une autre.

Le ravitaillement est un moment important pour les coureurs, il permet de reprendre des forces et de se rafraichir. Mais aujourd’hui point d’arrosage comme sur certains parcours. Le froid est encore très présent et les coureurs cherchent encore la chaleur.

À l’approche du Capitole le public de plus en plus dense offre de quoi redonner un peu de motivations à des marathoniens épuisés par l’effort. Le gagnant Benjamin Bitok est arrivé depuis un moment. Mais les anonymes continuent leur course celle contre la montre mais qui permet de dire : « j’ai fini le marathon… « .

Certains coureurs vident leur bouteille pour ne pas porter trop de poids avant la poubelle
Certains coureurs vident leur bouteille pour ne pas porter trop de poids avant la poubelle

À l’arrivée du Marathon International de Toulouse Métropole, sur la place du Capitole, il y a de nombreux spectateurs. De nombreux journalistes et photographes tentent de capter les derniers efforts de ces héros d’un jour. Les coureurs après le passage de l’arrivée sont enroulés dans une couverture de survie, puis une médaille leur est remise.

Certains se précipitent alors dans le métro tandis que d’autres retrouvent leur famille et amis ou attendent les copains qui terminent d’avaler les kilomètres de bitume.

Les podiums du Marathon

Sur le podium du marathon International de Toulouse Métropole, on retrouve le vainqueur de chaque catégorie.

Ils sont arrivés depuis un moment déjà et ont eu le temps de se changer avant de monter sur le podium, les coureurs anonymes continuent d’arriver, et certains sont encore loin quand, à 13 h, commence la cérémonie de remise des trophées.

Le Podium est installé au cœur du village du Marathon sur la place du Capitole, devant le bâtiment symbole de la ville de Toulouse. Les spectateurs sont rares en dehors des photographes et du staff de chaque coureur. Pour les athlètes Handisports, une nacelle était prévue afin de leur donner accès au podium. Manque de chance, celle-ci est tombée en panne au moment de la remise des prix.

Parmi les spectateurs qui préfèrent encourager les derniers anonymes, Claudine explique qu’elle attend son coureur de mari et ses amis. Les marathoniens professionnels ne l’intéressent pas. Ils ne sont là que pour faire le spectacle et attirer les fans du chronomètre. Ils sont difficiles à suivre, mais leur vitesse est impressionnante.

Podium du marathon catégorie Homme :

  1. Benjamin BITOK (Kenya) 2:12:23 (qui gagne le marathon de Toulouse pour la quatrième fois)
  2. Hailemariam ATSEBHA (Éthiopie) 2:14:13
  3. Vincent KIPCHICHIR (Éthiopie) 2:17:01

Vers le semi-marathon, Vincent KIPCHICHIR ne peut plus suivre le rythme de ceux qui vont se partager les 2 premières places du podium. Il se fait rapidement distancer, mais continue la course. C’est vers le 37ᵉ kilomètres que Benjamin BITOK place une attaque contre son principal rival, l’Éthiopien Hailemariam ATSEBHA. Ils finiront chacun de leur côté, l’éthiopien ne pouvant pas réagir face à l’accélération du kényan habitué au parcours toulousain.

Podium du marathon de Toulouse catégorie Homme de gauche à Droite : Hailemariam ATSEBHA, Benjmain BITOK et Vincent KIPCHICHIR
De gauche à Droite : Hailemariam ATSEBHA, Benjmain BITOK et Vincent KIPCHICHIR.

Sur le oodium, Benjamain BITOK explique que le vent et le froid qui s’abat sur Toulouse ont été un frein pour réussir à battre son record personnel et celui établi en 2011 par Patrick Korir (2 h 11′ 36 »). Il apprécie ce Marathon et l’accueil du public toulousain.

Podium du marathon catégorie Femme :

  1. Nataliya LEHONKOVA (Ukraine) 2:38:22
  2. Tigist MEMUYE (Ethiopie) 2:41:20
  3. Ekatérina FATEEVA (Russie) 2:45:21
Podium féminin du marathon de Toulouse. De gauche à Droite : Tigist MEMUYE, Nataliya LEHONKOVA, Ekaterina FATEEVA
De gauche à Droite : Tigist MEMUYE, Nataliya LEHONKOVA, Ekaterina FATEEVA

Podium du marathon catégorie Handisport :

  1. Julien CASOLI (France) 01:44:18
  2. Philippe LEGOUIC (France) 1:52:34
  3. Serge ROBERT (France) 1:54:03
Podium handisport du marathon de Toulouse. De gauche à Droite : Philippe LEGOUIC, Julien CASOLI, Serge ROBERT. deuxième rang : Jean-Pierre Havrin (élu municipal), Muriel Hurtis (Marraine du Marathon) et Pierre Cohen (Maire de Toulouse)
De gauche à Droite : Philippe LEGOUIC, Julien CASOLI, Serge ROBERT. Deuxième rang : Jean-Pierre Havrin (élu municipal), Muriel Hurtis (Marraine du Marathon) et Pierre Cohen (Maire de Toulouse)

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