Maxime Joulot, il fait voyager ses photos

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Je m’appelle Maxime Joulot, j’ai 34 ans et j’habite en plein cœur du Lauragais à Nailloux.

Je suis enseignant en lycée agricole et j’ai une passion depuis maintenant plus de 10 ans, la photo et plus particulièrement la photo de paysage.

Depuis mi juillet, j’ai monté mon autoentreprise de photo et éditions de cartes postale.

L’appareil photo est toujours proche de ma main à partir du moment où je passe le pas de la porte ; que ce soit sur la route du travail, des vacances ou lors de chantiers école avec mes élèves.

Photo : Maxime Joulot
Photo : Maxime Joulot

Comment as-tu commencé la photo ?

J’ai toujours vu mon père faire de la photo, argentique à l’époque.

Une de mes premières expériences et des plus mémorables fut lors du Passage du Paris Dakar, en 2002, à Revel : c’était l’année ou Johnny faisait le Dakar.

Mon père m’avait prêté un appareil et quelques pellicules … avec na naïveté légendaire j’avais réussi à rentrer dans la zone d’arrivée des véhicules. J’ai donc pu approcher toutes les personnes au plus proche appareil en main : Johnny, Fabrizio Méoni, Luc Alphand j’en passe mais le gosse que j’étais en a pris plein les yeux. J’attendais avec hâte le développement des quelques 10aines de pellicules.

Sauf que n’étant pas doué … j’enclenchais mal les pellicules dans l’enrouleur ce qui a fait qu’aucune photo n’était figé sur le film argentique.

Si j’ai encore des souvenirs irremplaçables dans ma tête … ces derniers sont et resteront gravés dans ma tête.

Ce n’est que vers 2007 que j’ai retouché un appareil photo … cette fois numérique : le canon 30D « familial »

Lors de mon année de stage d’enseignant, en 2010, j’étais en Normandie. J’ai alors emprunté l’appareil photo pour profiter des beaux paysages normands. L’appareil ne m’a alors plus quitté jusqu’en 2015 année ou je m’en suis séparé pour évoluer vers un nouveau boitier plus performant, le canon 7d mark 2.

Comment as-tu appris la photographie ?

J’ai appris la photographie de manière totalement autodidacte.

Dans un premier temps, j’ai beaucoup lu de magazine spécialisé dont une série qui vraiment m’a beaucoup fait progresser et que je conserve encore précieusement (sans les lire) : photographie facile, hors série 1, 2, 4.

Dans un second temps, j’ai gardé un boitier, le canon 30D jusqu’en 2015. Jusque là ça ne choque pas … mais technologiquement il était périmé : mon téléphone portable, à l’époque avait 2 fois plus de mégapixels ! Ce point faible m’a forcé a maitriser la technique pour « sortir » des photos de bons standing.

Enfin, j’ai beaucoup regardé le travail des autres : pour les choix de cadrages d’une part puis les réglages.

Le reste de l’apprentissage se résume en une succession de verbes d’action : essayer, rater, modifier, réessayer, presque réussir, améliorer, apprécier, recommencer.

Quel est ton approche actuelle de la photo ?

Aujourd’hui j’ai une approche photographique qui profite de l’instant t un peu opportuniste : le nuage qui a une forme particulière, le coucher de soleil avec une couleur intense.

Ensuite, j’ai une seconde approche plus longue et réfléchie qui vise à des concours de circonstances plus ou moins maitrisés : alignement d’astres, recherche d’une lumière bien précise à endroit particulier. La photo est le sport qui consiste à figer le temps. Le sport ultime est ici d’anticiper et capter un moment de temps bien précis.

Ces 2 points sont mes satisfactions « personnelles » du photographe seul qui regarde égoïstement ces photos dans l’œilleton, l’écran de contrôle et sur l’ordi.

Une photo qui dort dans un disque dur n’est pas flatteuse … la confrontée aux gens est bien plus intéressante.

Faire plaisir aux gens quand ils regardent une photo, le temps que quelques secondes (voir millième de secondes sur les réseaux sociaux !!!) c’est là LE challenge.

Photo : Maxime Joulot
Photo : Maxime Joulot

Quelles sont tes sources d’inspirations ?

Mes sources d’inspirations sont souvent les photos des autres … j’aime regarder les pages photos d’autres amis, photographes, journaux pour analyser et comprendre les photos : pourquoi ce choix de cadrage et pas un autre, pourquoi cette focale, quelle vitesse d’ouverture utilisé …

Cela me permet de faire progresser « mon œil » et de réagir mieux lorsque j’ai mon appareil dans les mains.

Matthieu Photos est un des photographes que j’ai suivi en premier car j’ai travaillé avec lui et s’était installé en tant que photographe de mariage. Il avait vraiment sa « touche » qui faisait que ses photos étaient différentes.

Dans le même esprit, j’aime beaucoup le travail de Martin Taburet que j’ai croisé par hasard sur circuit et qui se trouve être un photographe « famille hors pair » mais aussi animalier. Ces photos font vraiment ressortir des ambiances magiques.

Toujours sur circuit, j’ai eu l’occasion de rencontrer David Roumieu qui est un super photographe de portrait. Je reste admiratif des ambiances qu’il arrive à sortir avec ses différents modèles qui se trouve magnifier par les jeux de lumières.

Photopyrros est un des photographes que j’ai suivi d’emblée avec ses tutos, ses photos d’orages, de feux d’artifice mais aussi par sa simplicité (non je n’ai pas été payé pour dire cela)

J’ai beaucoup suivi aussi le collectif Rawvergnat (j’habitais alors en Auvergne) qui m’a beaucoup inspiré et apporté en termes de composition sur les paysages.

Stephanie Madaule est pour moi une déesse du portrait naturel (tant dans la gestion de la lumière que dans l’attitude des poses). Ces portraits sont toujours instinctif et radieux !

Le collectif des photographes des fous du bassin (que je n’ai jamais encore rencontré autour de leur fréquents apéros / photos / bords d’eau) met en avant des choix et maitrise différentes haut combien formatrice. J’ai une pensée en particulier pour Lolo Castaings qui reste le maitre des filtres avec Nicolas Savignat.

Toujours dans le bassin, Stephane Scotto reste un « gourou » de la photo de paysage … et de prise de vues aériennes. Toujours un régal de décortiquer ses photos et de discuter avec lui dans sa boutique.

Aujourd’hui as-tu envie de découvrir d’autres domaines liés à la photographie ? Qu’est ce qui t’empêche d’essayer ?

En terme de photographie, je pense avoir touché pas mal de domaine : macrophotographie, culinaire, paysage, sports, concert, événementiel, architecture … avec plus ou moins de maitrise.

La photo de paysage avec l’utilisation de filtre me tente beaucoup … cela fait partie d’un projet à court terme sur les conseils de Lolo Castaings. Seul le porte monnaie me retient pour le moment.

La photo « posée » de personnes est pour moi un vrai calvaire … non pas que je n’arrive pas à prendre des photos techniquement intéressantes mais je n’arrive pas à mettre au premier plan les qualités des personnes. Je travaille plus à l’instinct et à capturer L’instant, celui qui ne se reproduira pas

Je ne suis pas à l’aise et forcément les personnes en face ne le sont pas.

La photo aérienne m’intéresse fortement aussi. Dans le cadre de mon travail, j’ai pu m’exercer avec un drone (photo et vidéo). Cela m’intéresser fortement car il y a vraiment un potentiel d’image époustouflante à prendre à seulement quelques mètres du sol.

Pourquoi aller jusqu’à de la prise de vue en ULM … un cadeau que je souhaite m’offrir sur le bassin d’Arcachon et Biscarrosse bientôt.

Comment définis tu ton statut et pourquoi ?

J’ai choisi un statut d’auto entrepreneur pour plusieurs raisons :

  • J’ai déjà un métier qui me passionne : enseigner. Je ne me vois pas stopper cette activité qui m’enrichit tous les jours
  • Cette activité je la veux relativement souple et un minimum contraignante. Je n’ai pas la nécessité de « chiffre » par mois … je travaille selon mes disponibilités.

Comme j’ai pour habitude de dire, je ne veux pas vivre financièrement de ma passion mais je veux continuer de vivre ma passion. Rentabiliser un matériel lourd et onéreux et surtout le renouveler en se faisant forcément un peu plaisir.

Photo : Maxime Joulot
Photo : Maxime Joulot

Quel est ton matériel et pourquoi ?

Aujourd’hui mon matériel est le suivant :

– un seul boitier (APS-C)  : le canon 7dmark2. Le vrai couteau suisse de chez Canon : des rafales de folies utiles en animalier et sports, un autofocus d’une précision ultime.  C’est aussi un boitier fort bien taillé pour le paysage, le reportage.

– un objectif grand angle : le canon L 16-35mm f2.8 V2. C’est mon objectif fétiche … avec un flare magnifique dès qu’on passe f8 et un piqué magnifique.  En paysage c’est un vrai régal mais aussi pour les feux d’artifice ou concert avec son ouverture à 2.8. C’est aussi un objectif qui est surprenant sur du sport auto pour réaliser des filés magnifiques.

– un téléobjectif : le canon 70-200L f2.8 IS II. Une vrai pépite enfin lingot vu le poids (et le prix aussi). Efficace en toutes circonstances mais très plaisant en sport auto et paysage. C’est mon second objectif fétiche

– un objectif macro : le canon 100mm L f2.8. J’adore la macro tant pour les fleurs, les insectes mais aussi la cuisine. Son piqué est incomparable à tous les autres objectifs (j’avais le tamron 90mm avant).

– une focale fixe : le 50 f1.4 sigma art. Un objectif à très grande ouverture qui fait merveille en basse lumière (concert, soirée, intérieur) et avec surtout un bokeh magnifique. C’est un objectif que j’utilise beaucoup pour des portraits.

– un trépied lourd, à section indépendante avec une hauteur de 1m80 … recherche de stabilité maximale pour les paysages et surtout lorsqu’il a les pieds dans l’eau avec les vagues qui viennent secouer !!

– un trépied de poche très utile en randonnée et je pense que celui ne sera pas refoulé lors des feux d’artifice à Toulouse. Mais je n’ai pas envie d’essayer …

– une lumière LED de camping (Amazon est ton ami) à intensité réglable, fixation par aimant ou scratch. Idéal en macro ou portrait pour déboucher des ombres … et surtout beaucoup moins cher qu’une version « photo »

Quel est ton « flux de production » ?  De l’idée à la diffusion de la photo

En général je travaille de 2 manières différentes :

  • j’ai une photo en tête (composition, lumière, …) et je vais m’efforcer de réunir au mieux ses éléments. C’est en général 10 à 20% des photos que je réalise. Elle nécessite du temps de préparations, de repérage des lieux et souvent d’un peu de chance.
  • je travaille à l’instinct en fonction de ce que je vois … un détail, une reflet, une ombre et je vais chercher à magnifier ce que je vois.

C’est le genre de photo qui oblige à « regarder » … l’appareil photo aussi technologique ou bas de gamme soit il, l’œil est le plus important des organes !

C’est la photo qui me plait le plus car on ne maitrise pas la totalité mais cela nécessite d’être très réactif vis à vis de ses réglages et de bien connaitre les limites de son matériel. A cet instant, j’ai déjà une image en tête de la photo que je veux voir à l’ordinateur.

Une fois le déclencheur pressé, mon premier reflex est de vérifier la photo sur mon écran de contrôle. A partir de là, je vais chercher à améliorer la photo par des modifications de réglages ou de compositions sur la photo.

Toujours, je cherche à faire le pas à gauche ou à droite pour voir si les angles de vues ne sont pas meilleurs.

Une fois les clichés réalisés, je sélectionne (une étoile ou 2) les photos que je veux éditer … c’est le petit plus qui facilité énormément le flux de production.

Le retour à la maison, très rapidement, je charge les photos sur mon logiciel de retouche : lightroom. Ensuite je  sélectionne les photos avec étoiles. En général, à ce stade là, j’ai éliminé 50% des photos.

Ensuite, je vais passer toutes les photos une par une afin de vérifier la netteté, le grain, le cadrage, etc … je sélectionne les photos qui seront retouchées et éditées par un marqueur. Il me reste en moyenne 30% de mes photos initiales.

Je sais que certains s’affoleront en voyant ses chiffres … mais je suis perfectionniste et je ne suis pas encore parfait pour faire un 100%, même un 50% ! Il y a toujours mieux à faire sur une photo et j’ai tendance à doubler mes prises de vue pour « avoir le choix » et ne pas avoir à « bidouiller » sur des logiciels comme photoshop (je m’en sers mais pas pour la retouche d’image). C’est un choix que j’assume totalement !

Enfin sur les photos restantes, je vais effectuer des retouches dans l’ensemble légère : exposition, contraste, clarté, saturation, bruit. Ce sont les réglages que j’utilise le plus.

Je pourrais améliorer mon flux de production en réalisant des retouches « type » … mais cela me dérange car chaque photo est différente.

Photo : Maxime Joulot
Photo : Maxime Joulot

Où montres tu tes photos et pourquoi ces choix ?

J’ai longtemps fait dormir mes photos sur des disques durs … hormis quand il tombe, on n’a peu d’interactions et de retours sur ses photos avec un DD.

J’ai longtemps utilisé flickr qui est vraiment très bien mais je ne m’y retrouvais pas … cela manquait trop d’interaction à mon gout et d’avis / conseils. Je suppose que je m’en servais mal, c’est même sûr.

J’ai alors mis en place ma page facebook il y a 3 ans maintenant. Au début, c’était pour me rassurer sur la qualité des mes photos mais aussi pour « tester » le rendu.

Au fil du temps, j’ai énormément appris en discutant, écoutant les avis … puis je me suis pris au jeu et j’ai lié un compte instagram.

Les 2 me sont vraiment utiles pour augmenter la visibilité mais aussi en terme de retombées et d’avis ! Je tiens à partager même si le vol de photo est toujours d’actualité car je tiens à ce « lien social ». Pour éviter les vols, j’ai suivi quelque conseils de Pyrros.fr comme mettre des photos en très basses définitions avec un Watermark 😉

Quels sont tes meilleurs et pires souvenirs photographiques ?

Mon pire souvenir reste à coup sûr le Dakar 2002 …

IL y aura aussi une mauvaise expérience de feu d’artifice à Toulouse il y a 2 ans. Comme chaque année, j’adore aller voir et faire les photos du feu à Toulouse. C’est aussi souvent l’occasion de croiser Photopyrros !!

Cette année là, j’étais avec de la famille et on voulait se mettre sur le pont St Michel qui est le meilleur spot. Sauf que c’est la première année « post attentat » de Nice et les barrages filtrants sont mis en place. Mon trepied plié reste imposant et relativement lourd : ce dernier m’est refusé pour des raisons de sécurité. Puis on me fouille le sac à dos : « vous n’etes pas accrédités, vous ne passerez pas »

Une colère noire m’est montée au nez mais heureusement n’est pas sortie !! je suis retourné à la voiture déposer le trepied et je suis repassé malgré tout avec le sac à dos.

Vexé, énervé, et j’en passe … j’ai profité du spectacle malgré tout en regardant des gens passer avec des fauteuils pliables, des fauteuils en bois, de l’alcool à profusion, certains même avec appareils photos et trépieds !!

Du coup, le feu de Toulouse, ce sera maintenant uniquement en dehors de cette zone de « sécurité ».

Mon meilleur souvenir photographique est cette photo (reflets automnal). J’étais alors équipé de mon vieux 30D et de mon tamron 90mm macro. C’était un temps de Toussaint avec des passages de pluies assez intenses parsemés de soleils avec un peu vent.

Le chêne d’Amérique avait ses plus belles couleurs … en cherchant sous les feuilles, un rayon de soleil a traversé une goutte et m’a attiré l’œil. J’ai alors joué avec celle là pensant plusieurs minutes … entre le vent et les difficultés de mise au point, j’ai du tenter au moins 30 prises !

Puis LA photo est arrivée … tellement heureux, j’ai été la faire voir à tout le monde comme un gosse devant son premier jouet de Noël.

Photo : Maxime Joulot
Photo : Maxime Joulot

Tu illustres cet interview avec plusieurs photos, pourquoi celles ci ? Raconte-nous leurs histoires

4 photos illustres l’interview … des photos qui ont une histoire ou pour lesquelles j’ai une certaines fierté

  • la première, le clocher de Nailloux avec la pleine lune alignée à l’heure du lever du soleil !! 3 ans d’attentes pour obtenir cette photo et profiter de la douce lumière du matin qui fait ressortir la brique rose !! Mon seul regret, ne pas avoir réussi à mieux aligner la lune  … mais l’ensemble me plait vraiment.
  • la seconde photo, mon lieux fétiche : les landes en particulier Biscarrosse. Ayant de la famille là bas, je m’absente souvent en fin de journée pour profiter des dernières lueurs du jour … été comme hiver. Cette fois là, c’est en été … je pars sans trop savoir ce que je vais faire mais je décide de trainer dans les dunes sauvages au Nord de Biscarrosse. J’arpente dans le sable encore chaud puis en arrivant sur le haut des dunes blanches je tombe sur cet endroit vierge de tout pas avec cette pomme de pin emprisonnée dans le sable. Allongé dans le sable, j’ai attendu le coucher de soleil !
  • la troisième photo, le sport auto et plus particulièrement le drift !! Chaque année, je suis avec attention la course de Côte de Calmont où des drifteurs viennent faire le show (Kevin Jozou, Jeremy Germain pour ne pas les nommer). Comme souvent à mon habitude, je me mets là où il n’y pas de photographe : dans le public avec un objectif grand angle !! Et pourtant, j’adore cette photo, le filé, la composition avec le public, les arbres et les virages !
    Je suis prêt pour la manche du championnat de France de Drift qui se déroulera sur cette côté les 29 et 30 septembre !!!
  • enfin la dernière photo, tout est dit dans le texte de mon plus beau souvenir photo 😉

As-tu un conseil pour les photographes qui lisent ce billet ?

S’il y a un conseil que je peux donner : Oser faire ce que l’on ne maitrise pas ! Le numérique est une technologie qui laisse sa place à l’erreur. C’est en faisant des erreurs qu’on progresse !

Surtout, il ne faut pas avoir peur d’afficher / d’exposer ses photos … ça fait toujours peur car « on n’est pas pro » car « ça ne vaut pas grand-chose » mais il n’y a que comme cela que l’on avance !!

Photo : Maxime Joulot
Photo : Maxime Joulot

Tu as lancé récemment une gamme de cartes postales peux tu nous en dire plus ? Pourquoi comment etc. ?

Cela fait 2 ans que je réfléchis à m’installer photographe en complément de mon activité principale (enseignant en lycée agricole). Je ne veux pas passer mes week end à faire du « chiffre » afin de pouvoir payer mes charges.

Plusieurs choix se posaient devant moi : les mariages, photos d’entreprises, portraits … les créneaux « habituels » que l’on retrouver en tapant « photographe » sur Google.

Puis en trainant sur mon secteur, j’ai dressé le constat suivant sur les cartes postales présentes ; Toulouse, le Canal du Midi, Carcassonne, Albi … mais quid du Lauragais ?

Je me suis lancé dans l’édition de cartes postale car c’est un moyen de diffuser mes photos à un grand nombre de personnes plus que le tirage en éditions limités. Surtout, cela m’oblige à réfléchir aux lieux, à l’histoire d’une commune pour m’imprégner de l’état d’esprit et le faire ressortir. Ma première entrée se fait souvent sur les églises puis ensuite sur le patrimoine architecturale et paysager.

Ou trouve-t-on tes cartes postales ?

Mes cartes postales sont en vente dans les lieux suivants :

  • Librairie Détours à Nailloux
  • Auberge / restaurant Le Pastel à Nailloux
  • Bureaux de tabac à Nailloux
  • Office du Tourisme de Nailloux (dans le village des Marques)
  • Bureaux de Tabac à Gardouch
  • Intermarché Villefranche de Lauragais

D’autres points de vente devraient se développer dans le courant de l’année.

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