Entre 4’000 et 14’000 personnes ont manifesté à Toulouse contre la réforme du code du travail. Elles ont notamment répondu à l’appel de la CGT et Solidaires.Les ordonnances réformant le code du travail seront présentées le vendredi 22 septembre en Conseil des ministres. Elles seront publiées dans la foulée au Journal Officiel
Pour les manifestants, les ordonnances présentent « des risques de dumping social » et mettent en péril le syndicalisme dans l’entreprise.
Les lycéens et étudiants présents contre la réforme du Code du Travail par ordonnances
Au départ de la manifestation un cortège de jeunes manifestants rejoint la place Arnaud Bernard. Ils scandent des slogans contre Macron ou contre le MEDEF. Certains de ces manifestants semblent plein de fougue. Les pancartes sont nombreuses.
Mais ce cortège se noie rapidement dans la foule des manifestants qui arrive. Ils viennent grossir les rangs des syndicats.
Dans un haut parleur une personne prend la parole elle parle d’AZF, ca fait 16 ans que l’usine chimique a défiguré la Ville Rose. Elle a une pensée pour les travailleurs de l’usine qui ont perdu la vie. Mais rapidement elle revient au sujet du jour et harangue la foule sur un ton monocorde.
Lycéens, précaires, salariés et retraités dans la rue
Si tout le monde s’oppose à la mise en place des ordonnances réformant le Code du Travail. Tout le monde n’a pas la même cible dans son viseur. Certains vise Macron et son gouvernement. D’autres ciblent le MEDEF. Et certains visent les plus fortunés qui vont « s’en mettre plein les poches »
Moins de monde à Toulouse que pour le 12 septembre
La tendance est national. Il y a moins de monde présent pour cette journée de mobilisation que pour la précédente. Pourtant en France ce sont 200 cortèges qui ont défilé contre la réforme du Code du Travail par ordonnances.
Manifester coute cher ! Tous les travailleurs ne peuvent pas se permettre de manifester toutes les semaines. Un manifestant explique que la semaine précédente il n’était pas. C’est un de ses collègues qui était présent. Aujourd’hui ils inversent les rôles. La prochaine fois ce sera un troisième salarié de leur entreprise qui viendra manifester en semaine.