Le 14 juillet un camion a foncé dans la foule des spectateurs du feu d’artifice de Nice. Plusieurs personnes ont été blessées et 84 personnes ont perdu la vie dans ce qui ressemble à un attentat. Depuis Daesh a revendiqué l’attentat mais le profil du tueur reste flou.
Aujourd’hui les toulousains ont répondu présents à l’appel lancé par la ville pour observer une minute de silence. Celle ci semblait très formelle et préparée. Sous le balcon du Capitole a été installée une sono. Un espace a été réservé pour les élus qui se sont retrouvés un peu avant dans la cour du Capitole. Les élus au premier rang portent leur écharpe tricolore.
Sur le toit du Capitole on peut apercevoir les policiers chargés de surveiller la place, en plus de leurs collègues présents parmi la foule. Les toulousains sont eux arrivés au dernier moment, se cachant à l’ombre ou passant rapidement sur la place brûlante du Capitole. A midi, une personne a demandé via la sono d’observer une minute de silence.
L’espace d’une minute Toulouse s’est arrêtée. Le silence s’est installé s’opposant à l’habituelle respiration de la ville. Rapidement la sono a laissé échapper la Marseillaise alors que les toulousains étaient plongés encore dans le recueillement. Après quelques applaudissement timides tout le monde a repris le cours de sa vie.
Faible mobilisation à Toulouse contre le terrorisme
Dans la Ville Rose, c’est en rentrant du Feu d’Artifice que les toulousains ont appris l’horreur qui venait de se dérouler sur la promenade des anglais. Dans la matinée du 15 juillet quelques toulousains sont venus déposer une bougie, un message ou une fleur en souvenir des victimes ou pour dire stop au terrorisme.
C’est les vacances et Toulouse semble tourner au ralenti. Cela se ressent aussi au pied du Capitole où les messages, les bougies et les fleurs se font rares. Les participants à la minute de silence sont aussi plus rares qu’après les attentats de Charlie Hebdo et du 13 novembre.
Rapidement les drapeaux ont été mis en berne, les petits drapeaux installés pour le 14 juillet ont été retirés de la façade du Capitole. Le soir venu le Capitole brillait au couleurs de la France comme après le 13 novembre.
Un attentat à Nice qui pose des questions
Certains se posent des questions au sujet du terroriste son profil et ses motivations. Un toulousain qui traverse la place du Capitole explique qu’il ne souhaite pas se recueillir avec les Hommes Politiques qui dès l’annonce de l’attentat de Nice se sont lancés dans une course à la déclaration pour exposer des mesures pour lutter contre ce genre d’action se critiquant les uns les autres.