A Toulouse comme partout en France les manifestations se succèdent contre la loi travail et l’utilisation du 49.3. Dès 5 heure du matin des barrages étaient installés sur les routes notamment autour de l’aéroport de Blagnac.
Dans le centre ville les étudiants ont installé un barrage dans le quartier Saint Cyprien. Les contrôleurs aériens ont perturbé le programme des vols, à Purpan les personnels soignants ont débrayé à la mi journée tandis qu’à la SNCF la grève se poursuit depuis mardi.
Dans l’après midi les opposants à la loi travail se sont retrouvés une nouvelle fois pour manifester contre le texte porté par la Ministre Myriam El-Khomri. A Toulouse, la manifestation a réuni de 4000 à 16000 personnes, selon les sources, soit plus de monde que la manifestation précédente qui s’est déroulée Mardi.
Dans le cortège l’ambiance est bon enfant, les syndicats ouvrent la manifestation, les organisations étudiantes et lycéennes ferment le cortège.
Certains parlent des images des casseurs mettant le feu au véhicule de police à Paris. Certains comprennent le geste prétextant que la violence sociale mis en place par les élus est responsable de la violence des groupes de casseurs, d’autres sont scandalisés par cette escalade de la violence et souhaitent que les condamnation soient exemplaires.
Un moment de tension dans la manifestation
Entre Jean Jaurès et le Monument aux Morts, l’ambiance dans la manifestation se fait pesante. Les pancartes sont toujours portées fièrement, les drapeaux flottent toujours, les slogans sont toujours hurlés dans les mégaphones et parfois repris par les manifestants. Mais une onde se propage. Un groupe de policiers remonte par le trottoir la manifestation et subit des jets de pétards et bombes à eau colorée, mais les agents ne ripostent. Tout le monde se dit qu’à l’arrivé les policiers vont montrer les muscles.
Heureusement, sans explication apparente, la tension retombe. La manifestation se termine dans le calme et les manifestants quittent les allées François Verdier tranquillement sous l’œil des forces de l’ordre.
Opération Palmes D’or
Certains manifestants rejoignent à pied le bas des allées Jean Jaurès pour la cinquième opération « Y’a pas d’Arrangement ». Les commerçants ont pour la plupart baissé leur rideau ce qui amuse beaucoup les participants. Peu à peu les forces de l’ordre se font un peu plus présentes et certains craignent un temps de se faire arrêter avant même le début de l’opération.
Les participants à cette sorte de Flash mob ont découvert au dernier moment que c’est l’ancienne Ministre du Logement Sylvia Pinel qui était visée par l’opération Palmes D’Or. Ils ont ainsi occupé une salle dans laquelle elle devait tenir une réunion.
Malheureusement l’ancienne Ministre a annulé sa réunion.
D’autres manifestations et actions en préparation
D’autres actions et d’autres manifestations commencent à se dessiner pour les prochains jours notamment la semaine prochaine.