Vie de merde, les galères des photographes

La photographie est un art magnifique qui permet de capturer des moments précieux de la vie. Cependant, pour les photographes, ce métier peut parfois être source de nombreuses galères. Entre les clients peu scrupuleux, les équipements qui tombent en panne et les imprévus de dernière minute, les photographes doivent faire face à de nombreux défis pour exercer leur métier.

Dans cet article, nous allons découvrir les anecdotes les plus drôles, mais aussi les plus frustrantes, racontées par des photographes qui ont connu leur lot de galères. Bienvenue dans le monde des « Vie de merde » des photographes.

Depuis quelques années, je note ces anecdotes, ces situations sur une feuille. Certaines de ces anecdotes me sont arrivées personnellement, d’autres sont arrivées à des contacts qui les ont partagé avec moi notamment lors de cours. Enfin, j’ai sollicité mes contacts sur Instagram pour qu’ils partagent, eux aussi, leurs anecdotes.

Si la majorité de ces galères peuvent faire sourire, le plus souvent elles nous amènent à réfléchir comment faire pour éviter de rencontrer pareille situation.

Les problèmes de matériel photo, une vraie galère pour les photographes

Le matériel oublié par les photographes

La tête dans le guidon, les photographes deviennent de temps en temps de vraies têtes en l’air. Tout y passe, les photographes oublient tout et prennent même le risque de perdre du matériel. On respire, on prend le temps et on évite les galères.

• j’ai passé des heures à prendre des photos de paysages magnifiques en pleine nature. Mais au moment de rentrer chez moi, j’ai réalisé que j’avais oublié de mettre une carte mémoire dans mon appareil photo.
• j’ai été engagé pour photographier une célébrité. Mais au moment de la séance, j’ai réalisé que j’avais oublié de changer la batterie de mon appareil photo. Vie de merde.
• j’ai pris des photos incroyables d’une aurore boréale dans un endroit isolé en pleine nature. Mais en rentrant à l’hôtel, j’ai découvert que j’avais oublié mon sac photo sur place. Par chance, après 200 km j’ai retrouvé mon sac dans la neige à l’endroit où je l’avais laissé.
• j’ai été invité à prendre des photos lors d’un événement caritatif important. Mais au moment de sortir de chez moi, j’ai réalisé que j’avais oublié ma carte d’identité, qui était nécessaire pour entrer sur le lieu de l’événement.

Le matériel cassé ou en panne pendant la séance photo

Lorsque l’on casse du matériel qui coute plusieurs centaines voir plusieurs milliers d’euros, nous sommes traversés par de nombreux sentiments souvent violents.

• Je photographie une manifestation, un policier passe dans mon dos et assène avec son arme un coup violent sur mon optique qui tombe au sol. La plainte a été classée sans suite. À l’IGPN, j’ai eu l’impression d’être l’accusé et j’ai bien senti qu’il n’y avait aucune volonté d’identifier le responsable.
• j’ai été contacté par un couple qui souhaitait que je photographie leur mariage. J’ai passé des semaines à préparer mon équipement et à m’entraîner pour l’événement. Mais le jour J, mon appareil photo a tout simplement cessé de fonctionner.
• j’ai fait un shooting en extérieur pour un magazine de mode. Mais au moment de partir, j’ai glissé sur une plaque de verglas et je suis tombé, cassant mon appareil photo.
• j’ai été invité à prendre des photos pour un événement en plein air. Mais pendant la séance, une rafale de vent a renversé mon trépied, faisant tomber mon appareil photo dans la boue.
• j’ai été contacté pour prendre des photos pour un magazine culinaire. Mais au moment de prendre les photos, la nourriture est tombée sur mon appareil photo, le rendant inutilisable.
• j’ai réalisé des photos d’un spectacle aérien. Mais en essayant de prendre des photos de la scène, j’ai réalisé que j’avais oublié de nettoyer mon capteur d’image, et toutes les photos avaient des taches sombres.
• Je devais faire des photos dans une crèche. J’ai fait des portraits de tous les bambins. Ce n’est qu’en regardant les photos sur le PC que je me suis rendu compte que l’un des tous premiers que j’ai pris en photo a mis les doigts sur l’objectif. Bilan, la majorité des photos ont une zone de floue à cause de la trace de doigts.

Le matériel photo volé, la galère maximale

Qu’est-ce qui est pire qu’une panne ou la casse du matériel ? Le vol de son matériel photo. Dans ce cas, un sentiment d’injustice parfois mêlé à de la culpabilité se fait sentir face à ce genre de galères.

• j’ai pris des photos incroyables lors d’un safari en Afrique. Mais en rentrant à l’hôtel, j’ai découvert que j’avais laissé mon sac photo dans la voiture. Le voleur avait tout pris, y compris mes photos.
• J’ai été cambriolé, les voleurs ont pris avec eux toutes mes sauvegardes, j’ai perdu 10 ans d’archives photos avec parfois de vraies pépites que j’envisageais de pouvoir utiliser pour de prochaines expositions.

La galère de la perte des photos

Même si je le dis souvent, il faut sauvegarder ses photos avant un accident. Malheureusement, il n’existe pas de solution à 100% fiable, mais avec le numérique les erreurs peuvent être moins nombreuses qu’avec l’argentique. Pourtant, les galères sont nombreuses et les photos qui disparaissent restent la norme.

• J’ai pris des photos d’un couple pour leur album de mariage. Mais en leur envoyant les photos, j’ai réalisé que j’avais accidentellement supprimé toutes les photos de la mariée.
• j’ai passé des heures à prendre des photos de monuments historiques pour un guide touristique. Mais en rentrant à l’hôtel, j’ai réalisé que j’avais perdu ma carte mémoire contenant toutes les photos.
• j’ai été embauché pour photographier un concert de rock. Mais en arrivant sur place, j’ai réalisé que j’avais oublié mes bouchons d’oreille, et j’ai fini la soirée avec des acouphènes.
• j’ai passé des heures à photographier une fête de mariage dans une salle de réception. Mais en rentrant chez moi, j’ai réalisé que j’avais formaté une de mes cartes mémoire sans la sauvegarder sur le PC. J’ai perdu toutes les photos.
• j’ai passé des heures à photographier une fête de nouvel an dans une boîte de nuit. Mais en rentrant chez moi, j’ai réalisé que j’avais oublié de prendre des photos des organisateurs de la soirée.
• J’apporte mes pellicules au laboratoire, la personne les mets dans un sachet, me donne mes tickets pour que je vienne les chercher le lendemain. Quand je suis venu les chercher, elle m’a dit que mes photos avaient été perdues. C’étaient les photos du mariage de mon frère.

Les soucis administratifs quand on est photographe, y’a pas assez de galères ?

On ne s’en rend vraiment compte que lorsque nous y sommes confrontés, faire des photos demande parfois de jongler avec les autorisations et autres documents administratifs. Une vraie galère surtout quand on découvre ces problèmes en arrivant sur le terrain.

• J’étais en train de faire des photos de paysages quand des policiers sont venus me contrôler. Je ne savais pas que j’étais en train de photographier une zone interdite, j’ai passé la journée au commissariat.
• J’ai été invité à prendre des photos lors d’un événement caritatif important. Mais en arrivant sur place, j’ai réalisé que j’avais oublié ma carte d’identité, qui était nécessaire pour entrer sur le lieu de l’événement.
• J’ai obtenu une accréditation pour photographier un concert d’un artiste très célèbre. Mais en arrivant sur place, le manager a voulu que je signe un document lui donnant la possibilité d’utiliser les photos comme bon lui semble. J’ai refusé et je suis rentré chez moi sans faire de photo.
• J’ai été invité pour faire des photos dans une discothèque, mais une fois sur place le videur n’a pas voulu me laisser entrer, car j’étais trop jeune pour pouvoir entrer parce qu’ils servent de l’alcool et que j’ai 21 ans dans 1 mois.
• Je n’ai pas eu le droit de faire une photo dans la rue, comme je n’avais pas de carte de presse. Je ne peux avoir la carte de presse parce qu’une partie trop importante de mes revenus provient d’autres missions photographiques.
• j’ai été embauché pour photographier un mariage de Noël. Mais en essayant de prendre des photos dans l’église, j’ai réalisé que j’avais oublié de demander la permission au prêtre. J’ai été invité à quitter l’église et je n’ai pas pu photographier la cérémonie.
• Je faisais des photos pour une marque de prêt à porter, mais suite à un souci, un des vêtements à photographier a été abimé par ma faute. Mon assurance n’a pas voulu prendre le remboursement à ses frais pour d’obscures raisons.
• J’habite un appartement mal isolé et souhaite déménager. Mais en étant travailleur indépendant célibataire, les propriétaires refusent tous mon dossier pourtant plus solide que de nombreux locataire vivant en couple. J’ai des garants, des garanties, mais cela ne suffit pas. Du côté des banques, impossibles d’avoir un crédit pour acheter un logement.

Les mauvais réglages pour faire une photo, parfois, on galère

Que celui qui n’a jamais fait eu de problèmes de réglages jette la première pierre. Ça arrive à tout le monde, même à des photographes qui ont déjà une très longue carrière.

• j’ai passé des heures à photographier un coucher de soleil spectaculaire sur la plage. Mais en rentrant à la maison, j’ai réalisé que j’avais oublié de régler la balance des blancs, rendant toutes les photos jaunes.
• j’ai passé des heures à photographier des animaux sauvages dans la nature. Mais en rentrant à la maison, j’ai réalisé que j’avais oublié de changer le réglage de l’ISO, et toutes les photos sont très bruitées.
• j’ai été invité à photographier un spectacle de danse dans un théâtre. Mais en essayant de prendre des photos de la danseuse étoile, j’ai réalisé que j’avais oublié de mettre mon appareil photo en mode rafale, et j’ai manqué la photo parfaite.
• j’ai pris des photos magnifiques d’un paysage naturel incroyable. Mais en rentrant à la maison, j’ai réalisé que j’avais oublié de vérifier l’heure et la date de mon appareil photo, et toutes les photos étaient datées de 2001.
• j’ai passé des heures à photographier un magnifique paysage montagneux avec mon appareil argentique. Mais en rentrant à la maison, j’ai réalisé que j’avais oublié de retirer le filtre polarisant, qui a rendu toutes les photos sombres et bleues.
• j’ai pris des photos magnifiques d’une plage déserte avec mon appareil posé sur le trépied. Mais en rentrant chez moi, j’ai réalisé que j’avais oublié de désactiver la fonction de stabilisation d’image, et toutes les photos étaient floues.

Les galères NSFW des photographes

• Je faisais des photos de nuit pour le book d’un artiste dans une ville. Il voulait des bâtiments en arrière-plan. Je place mon modèle, je pose mon cadrage et je déclenche plusieurs fois, il change de position, on recommence. On regarde les photos en direct, il est content, on passe donc à une autre photo. Mais lors du post-traitement, je découvre qu’à une fenêtre un couple revisite le Kamasutra et nous a photo-bombé.
• Je dois faire des photos pour un office du tourisme. J’ai une liste de paysages et de monuments à photographier. Je décide de terminer sur une cascade pour profiter de la douce lumière de la fin de journée, mais en arrivant sur place un couple était très occupé.

Les blessures des photographes

• J’ai été engagé pour prendre des photos pour un site touristique. Mais en arrivant sur place, j’ai réalisé que l’endroit était infesté de moustiques. J’ai passé la journée à me gratter et mes photos sont rarement nettes à cause des mouvements involontaires.
• Je suis le photographe d’une petite ville lors d’une fête de quartier, je dois installer et faire fonctionner un photobooth. Les organisateurs ont prévu que je m’installe dans un petit chapiteau. Mais je ne savais pas qu’il serait placé juste à côté d’un canisite. J’ai eu l’odeur des déjections animales toute la journée. Depuis j’ai toujours l’impression d’avoir l’odeur sur mon matériel
• j’ai été embauché pour photographier un événement sportif de renommée internationale. Mais pendant le match, un ballon m’a percuté en plein visage, m’envoyant à l’hôpital. Je n’ai pas pu terminer mon travail.

Les galères d’argent pour les photographes

• j’ai accepté de réaliser une séance photo pour un ami à un tarif réduit. Mais après la séance, mon ami a refusé de me payer en arguant que le tarif était trop élevé.
• j’ai été embauché pour réaliser une séance photo pour un magazine. Pour cette prestation j’ai avancé les frais de déplacement à l’étranger. Mais après la prestation, le magazine a annoncé sa faillite et je n’ai jamais été payé

Les galères font partie intégrante de la vie des photographes. Qu’il s’agisse de prestations impayées, d’équipements défaillants ou de situations imprévues, les photographes doivent être capables de faire face à toutes sortes de défis pour exercer leur métier. Mais malgré ces difficultés, ces artistes passionnés continuent de capturer les moments les plus précieux de la vie, offrant ainsi des souvenirs durables.

Tu es photographe ? N’hésite pas à poursuivre la liste dans les commentaires ci-dessous avec tes anecdotes.