L’armistice du 11 novembre 1918 donna lieu à de nombreuses manifestations populaires, à Toulouse et partout ailleurs en France. Toutefois les Toulousains devront attendre la signature du Traité de Versailles le 28 juin 1919 pour que la paix devienne une réalité et que l’on puisse voir revenir les soldats qui étaient toujours mobilisés.
Aujourd’hui encore les Français se rappellent de ce moment et rendent hommage aux hommes et aux femmes qui ont permis de combattre contre la Triple Alliance composée de l’Allemagne, de l’Autriche-Hongrie.
Toulouse a été touchée par la guerre de 1914 à 1918, près de 4000 toulousains sont tombés sur les champs de bataille, il y eu autant de blessés et mutilés.
Si loin du front, Toulouse, « bourgade » de 150.000-habitants environ a vécu sa guerre.
Toulouse pendant la Première Guerre Mondiale
La mobilisation des jeunes hommes donne à la ville des airs de fêtes, le Capitole est paré aux couleurs du drapeau tricolore. Toulouse entre en guerre dans l’insouciance, mais les premiers échos du front, les premiers convois de blessés ou de prisonniers qui arrivent en Gare Matabiau et les premiers deuils ramènent les Toulousains à la réalité.
La Ville Rose s’organise pour se montrer solidaire, les industries de l’armement autour de la Poudrerie, de la Cartoucherie et de l‘Arsenal se développent et sont modernisées, les femmes y ont pris le relais des hommes mobilisés.
En 1915 on installe l’industrie chimique au sud de Toulouse sur le site qui deviendra AZF, ainsi que des ateliers d’aviation.
Le 11 novembre à Toulouse
En 1918, à 11h au moment de la signature de l’armistice par les généraux allemands et alliés réunis dans un wagon-restaurant, les cloches des églises sonnent la fin de la guerre, les Toulousains fêtent le cessez le feu mais attendent le retour des soldats.
Le 11 novembre 1919, la rue Alsace Lorraine est paré de nombreux drapeaux tricolores alors que les institutions commémorent le premier anniversaire de l’armistice.
Avant la guerre, Toulouse était désignée par les spécialistes de « grand village », elle connait avec retard une révolution industrielle inattendue donnant les bases de la métropole qu’elle est aujourd’hui devenue. A Toulouse Dans le cimetière de Salonique est construit La crypte des Poilus.
J’aurais bien aimé y être mais malheureusement je n’étais pas sur Toulouse lundi :/
@Sarah
Quel dommage, heureusement le 11 novembre et les autres jours de commémorations, il y a des cérémonies dans toutes les villes et villages de France
Je fouille pour montrer à ma fille cette cérémonie dont elle ne se souvenait plus et je tombe sur cet article qui me remémore pleins d’émotions! Merci Pyrros
@Joelle-champion
Je n’en doute pas …