Chasse à l’orage quand ça veut pas … ça veut pas

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Les chasses aux orages se suivent et se ressemblent. Je crois cette année que les orages ont décidé de m’empêcher de faire des photos. J’ai beau me déplacer, prendre quelques risques ça ne marche pas.

Il manque un truc tel que le facteur chance qui semble m’oublier cette année.

Un orage remonte des Pyrénées l'activité électrique est bien présente, mais la pluie réduit la visibilité sur la foudre
Un orage remonte des Pyrénées l’activité électrique est bien présente, mais la pluie réduit la visibilité sur la foudre

Des déclenchements, mais pas de photos de foudre

La photo précédente est la seule présentable sur les 200 déclenchements que j’ai pu faire. Sur les autres photos, il n’y a pas de foudre, juste un éclat blanc noyé dans la pluie. Parfois il y a des gouttes de plus qui viennent se coller à ma lentille frontale. Sur ces déclenchements, il faudrait des heures pour tenter de corriger le problème.

Je distingue toujours les photos des déclenchements. Chaque photo est un déclenchement, mais chaque déclenchement ne devient pas une photo. Pour moi une photo est le fruit d’un travail photographique qui comprend la préparation et la formation du photographe. La prise de vue et le post-traitement.

Lors du tri de nombreux documents partent à la corbeille. Elles ne correspondent à la qualité que je peux attendre.

La nuit du 14 juillet agitée à cause de la météo

Comme pour la journée du 13 juillet on savait que le risque d’orage sur la région toulousaine était présent. Cette fois la pluie semblait moins présente et laissait une fenêtre aux chasseurs d’orage. Après le tir du feu d’artifice du 14 juillet, je suis rentré à la maison. Le temps de préparer l’article et les photos que l’orage commençait à approcher de la cité de la violette.

Comme la veille l’orage formé dans les Pyrénées a pris la direction de la Ville Rose. Le spot le plus pratique se trouvait vers Pech-David. Suivant les dernières informations météo, il serait possible d’avoir un peu moins de pluie qu’ailleurs autour de Toulouse.

En arrivant sur place les toulousains qui poursuivaient leur soirée ont pris leur jambe à leur cou. Il faut dire que le vent soufflait fort. Peu après la pluie a fini de chasser les derniers badauds. Rapidement il ne restait plus que moi et un groupe qui a trouvé un refuge de fortune sous un parapet.

La pluie très dense dans certains endroits de la ville a noyé l’orage. Il y avait pourtant une solide activité électrique, mais les impacts de foudre étaient souvent invisibles.

Un replis stratégique pour une photo d’orage

La pluie de plus en plus forte m’a obligé à me déplacer. Au pied du château d’eau de Pech-David j’ai trouvé un espace plus calme. Cette zone m’a permis de m’abriter du vent et de la pluie. Ainsi j’ai pu faire quelques photos sans devoir éponger mon optique.

Mais ça serait trop simple de pouvoir faire la photo en claquant des doigts. J’ai dû batailler avec l’orage qui m’encerclait pour trouver le bon cadre. Celui dans lequel tomberait la foudre. J’ai pu apercevoir de nombreux spiders dont certains particulièrement graphiques, mais aucun n’est entré dans la boite.

Cette photo n’est pas parfaite. Mais elle permet d’entretenir la flamme quand les échecs se multiplient. Non la chasse à l’orage ce n’est pas toujours simple.

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