Comment ajouter des mots clés à ses photos ?

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Trier des photos est une activité qui semble parfois fastidieuse. Cependant, avec le temps, on se rend vite compte qu’un tri efficace permet de garder les photos et de les retrouver aisément. Afin de trouver ou de retrouver une photo parmi plusieurs dizaines de milliers de photos, il convient d’utiliser des mots clés et les métadonnées.

Les métadonnées sont des données associées aux fichiers des photos. Certaines sont écrites automatiquement lors des prises de vue numériques par le matériel, généralement l’appareil photo. Il est aussi possible d’ajouter lors du tri des photos des mots clés, un titre et une légende qui permettent ensuite avec un logiciel adapté de retrouver les photos aisément en quelques clics.

Les mots clés permettent de gagner du temps notamment aux photographes

Lightroom est proposé seul avec 1 To de stockage dans le cloud d’Abode. Mais on trouve aussi Lightroom dans un pack avec Photoshop et 20 Go de stockage cloud.

Il est possible d’augmenter la capacité du stockage moyennant finance

Comment écrire les métadonnées dans un fichier ?

Pour écrire des métadonnées dans un fichier, il faut utiliser un logiciel. Certains permettent de gérer tout le flux de travail du photographe comme Lightroom d’autres ne font que gérer une bibliothèque de photos.

Certains logiciels permettent d’ajouter des métadonnées et généralement de les lire, d’autres ne peuvent que les lire.

Même les systèmes d’exploitation des ordinateurs permettent d’écrire un titre, une légende et d’ajouter des mots clés. Cependant, ce n’est selon moi pas la solution la plus pratique.

Chaque photographe peut donc choisir la ressource qui lui correspond. Il apparait dans bien des cas qu’un logiciel tel que Lightroom soit le plus adapté en permettant de regrouper de très nombreuses taches.

Dans tous les cas le photographe doit comprendre comment sont stockées les données. Lightroom par exemple n’ajoute les mots clé que lors de l’export d’un fichier. Si le fichier n’est pas exporté les autres logiciels ne pourront pas lire les mots clés qui sont stockés ailleurs en attendant l’export de la photo.

Définir les métadonnées indispensables

Il existe de très nombreuses métadonnées, certaines concernent les photo, d’autres semblent plus utiles pour d’autres fichiers numériques. Tous les fichiers numériques utilisent des métadonnées, mais il est assez rare de les utiliser pour un document quand on rédige quelques courriers. Dans certaines entreprises l’utilisation de ces données semble INDISPENSABLE.

Pour les photographes, il y a quelques champs indispensables. Avec le temps et l’évolution de la technologie certains champs deviennent obsolètes. Généralement on trouve alors l’information ailleurs ou différemment. Si par le passé on pouvait remplir un champ pour la localisation avec l’utilisation des GPS il n’est parfois plus nécessaire de remplir ce champ qui se remplit automatiquement (ou presque).

À quoi doivent répondre les métadonnées IPTC

Les métadonnées doivent répondre aux questions d’un utilisateur. Il peut s’agir en premier lieu du photographe qui gère un catalogue de photo. Mais cela doit aussi permettre à un client de retrouver ses propres photos, voir de trouver les photos sur un site internet qui utilise les mots clés.

La légende et la description permettent de donner quelques éléments supplémentaires, certains sites ou CMS peuvent les utiliser. C’est notamment le cas de WordPress, le CMS qui assure le fonctionnement de Pyrros.fr, qui reconnait ces données. Cela permet d’améliorer le SEO pour les photos quand le thème reprend ces données et les affiche. Quand le site ne prend pas en compte ces données il faut les saisir manuellement.

Le crédit des photos permet de transmettre à un utilisateur le crédit à afficher et les coordonnées du photographe. Cela permet au photographe de montrer que certains utilisateurs ne se sont pas donné les moyens pour identifier un photographe ou au contraire de gagner quelques contrats supplémentaires. Généralement le crédit s’enregistre avec les données EXIFs enregistrées par le boitier, mais il peut être nécessaire de les compléter.

Pour cela les métadonnées et en premier lieu les mots clé doivent répondre à plusieurs questions :

  • Qui
  • Quoi
  • Quand
  • Pourquoi

Certains photographes ajoutent d’autres informations :

  • Couleur dominante
  • Ambiance
  • Sentiment

Par contre, il n’est pas nécessaire de reprendre des éléments techniques tels que des informations les réglages ou sur le cadrage. Ces données sont automatiquement enregistrées par le boitier. Toutefois, certaines techniques ne sont pas enregistrées et dans ce cas cela peut faire l’objet d’un mot clé.

À quoi servent les mots clés d’une photo ?

Admettons que vous cherchiez parmi vos photos toutes celles qui montrent un véhicule rouge. Vous avez 2 possibilités soit vous chercher parmi vos très nombreuses photos soit vous avez mis des mots clés et vous pouvez retrouver les quelques photos qui correspondent à votre recherche.

Au lieu de fouiller plusieurs milliers de photos, il suffit de lancer une recherche qui sera plus rapide et efficace. Mais pour cela il faut penser à ajouter les mots clés. Ce travail semble, surtout quand on débute, fastidieux. Mais au fil du temps avec le temps qui passe ce travail se révèle INDISPENSABLE.

Cela évite de devoir gérer les fichiers en les plaçant dans des dossiers avec parfois des erreurs ou des pertes. Mieux il permet de retrouver des photos qui correspondent à plusieurs thématiques à la fois sans devoir dupliquer le fichier. Enfin certains logiciels regroupent les photos qui ont des mots clés similaires de manière automatique.

A quoi sert la légende d’une photo ?

La légende d’un document doit vulgariser le document en une phrase relativement courte. Il pourrait presque s’agir du titre de la photo. Pour une photo, on peut choisir différentes légendes en fonction de l’usage qu’on a fait celle-ci. Elle peut dans un classement permettre au photographe de mieux retrouver une photo.

Généralement mes légendes présentent le contexte de la photo. Mais pour le SEO dans mes articles mes légendes peuvent être modifiées et adaptées à l’article. Si une légende est TRÈS importante pour un document historique ou pour une utilisation dans les médias pour une œuvre d’art la présence d’une légende est souvent plus discutable.

À quoi sert la description d’une photo ?

La description est généralement plus longue, plus exhaustive que la légende. Elle décrit la photo, ce qu’elle contient. De mon point de vue, elle est moins sujette à interprétation que la légende de la photo. Les éléments contenus dans la description complètent les mots clés.

Sur Pyrros.fr la description est utilisée pour rendre les photos accessibles aux mal-voyants. En effet, les mal-voyants utilisent des logiciels capables de lire la description des photos.

À quoi sert le crédit et le contact de l’auteur des photos ?

Enregistrer le crédit de l’auteur dans les photos est essentiel. Il permet aux iconographes, aux graphistes de retrouver plus facilement l’auteur d’une photo. Aujourd’hui des millions de photos sont partagées chaque jour. Pour retrouver l’auteur d’une photo tous les indices comptes.

Si la photo ne se trouve pas sur le site de son auteur le crédit enregistré dans l’image peut aider à retrouver l’auteur de la photo.

À quoi sert un thésaurus ?

Un thésaurus regroupe tous les mots clés utilisés. C’est un ensemble de mots clés univoque ordonné. Cela permet d’éviter les doublons pour un même sujet en ayant des mots différents (synonyme).

Comment créer un thésaurus ?

S’il est parfois possible de télécharger un thésaurus tout fait il semble qu’il soit plus pertinent de créer le sien ou de modifier un thésaurus déjà existant. En effet, certains termes et parfois ils sont nombreux ne seront jamais utilisés. Ils risquent de prendre de la place inutilement. Il vaut mieux compléter son thésaurus avec le temps qu’avoir une énorme base de données.

Il existe des approches parfois différentes pour commencer son thésaurus. Cependant, le plus souvent on organise les termes en cascade de l’élément le plus large vers l’élément le plus précis.

Aujourd’hui on ne note plus vraiment la localisation d’une photo en utilisant les coordonnées GPS. Cependant, on a longtemps été obligé de donner ses indications sous forme de mots clés et parfois on continue de le faire afin de s’assurer de bien retrouver la photo.

Ainsi on commence généralement par noter le pays dans lequel la photo est réalisée, puis la région, le département, la ville ou le village. Parfois on s’arrête à ce niveau d’information, mais pour les grandes villes, il peut être pertinent d’ajouter le quartier, la rue voir le numéro ou le nom du bâtiment quand celui-ci est suffisamment connu.

On ajoute les informations qui sont susceptibles d’être recherchées. Il ne sert à rien d’ajouter le nom de la planète sur laquelle on se trouve. Cela va de soi pour le moment. De même quand un village ne compte qu’une rue et un petit nombre de bâtiments, il n’est pas obligatoire de mentionner le bâtiment sauf ci-celui-ci à une importance. Dans ce cas le plus souvent on parle de la mairie et de l’église, mais il peut aussi s’agir d’une construction avec un fort intérêt économique ou touristique.

Attention aux synonymes, aux homonymes et aux pluriels

Lors de la création d’un thésaurus, il faut se méfier des synonymes. La présence de synonymes risque de fortement perturber les recherches dans la bibliothèque de photos. Pour éviter cela il est possible d’ajouter des synonymes aux mots clés. Ils seront repris lors des recherches et utilisés aussi lors de l’exportation des photos.

Les homonymes posent, eux aussi, des problèmes. Heureusement en utilisant une organisation des mots clés à plusieurs niveaux, il devient plus facile de faire des recherches. Les homonymes sont associés à une catégorie parente qu’il suffit d’ajouter ou d’exclure au moment de la recherche.

Lors de la recherche d’un mot clé, les majuscules et minuscules ainsi que les accents ne sont pas pris en compte. Par contre, les pluriels sont eux bien pris en compte. Il convient donc de se demander comment inclure ces mots clés. Il n’y a pas de solution parfaite et parfois il vaut mieux avoir un mot clé au singulier et un autre au pluriel. Ils ne désigneront pas exactement la même chose. D’autres recommandent de mettre tous les mots au pluriel. En effet, lors de la recherche si on recherche un mot au singulier dans la plupart des cas le mot au pluriel ressortira.

Une question de compatibilité

Certains logiciels comprennent les mots clés organisés en plusieurs niveaux avec une arborescence. D’autres ne comprennent que les listes de mots clés sans hiérarchie (parfois dit à plat). Il appartient à chaque photographe d’adapter la forme de son thésaurus à la situation.

Lightroom permet de créer les deux types de thésaurus. L’organisation en arborescence est souvent plus pratique à utiliser. Cohabitent alors des mots clés parents et des mots clés enfants. Il n’y pas de limite de dans l’arborescence toutefois il convient de rester raisonnable.

Une organisation en arborescence permet de n’ajouter que le dernier mot clé enfant. Automatiquement les mots clés des niveaux supérieurs (parents) sont ajoutés.

Utiliser un logiciel tiers pour créer son thésaurus

Pour créer son thésaurus, il est possible d’utiliser un logiciel tiers. Cela peut rendre l’opération plus confortable et plus rapide que de le faire directement dans le logiciel habituellement utilisé pour ajouter les mots clés aux photos.

Il est par exemple possible de créer un thésaurus avec un éditeur de texte tel que le bloc-notes ou notepad. Cette solution se révèle peu pratique à mon sens. Personnellement je préfère la solution du tableur. Ceci permet de mieux visualiser l’architecture lors de la création de son thésaurus. Cette méthode est particulièrement efficace pour intégrer de nouveaux mots clés lorsqu’ils sont nombreux.

Une fois créé, le thésaurus doit être importé dans Lightroom depuis le menu : “Menu Métadonnées” → “importer les mots-clés“. Le fichier doit être au format “.txt”

Créer thésaurus avec un éditeur de texte

Exemple de thésaurus créé dans un éditeur de texte

Avant de commencer il convient de vérifier que le document est codé en UTF-8.

Ensuite, il suffit d’écrire les mots clés les uns à la suite des autres. Chaque mot clé occupe une ligne. S’il n’y a pas de retour à la ligne alors les mots clés ne vont constituer qu’un seul mot clé.

Pour organiser une hiérarchie de mot clé il suffit de mettre une tabulation avant le mot clé de rang inférieur.

Il est possible d’ajouter des synonymes. Ils doivent être placés entre des accolades { } sous le mot clé auquel ils sont rattachés. Placé entre des crochets [ ] les mots clés ne seront pas inclus à la photographie. Ils permettent d’organiser un peu plus la liste de mots clés. Ils peuvent aussi apporter des indications sur les mots clés qui suivent.

Créer thésaurus pour Lightroom avec un tableur

Niveau 1Niveau 2Niveau 3Niveau 4
Zoologie
mammifère
ours
ours noir
grizzly
tigre
insecte
Végétal
arbre
Exemple de création de thésaurus pour Lightroom

Comme précédemment des mots clés placés entre crochet [ ] sont des conteneurs qui ne sont pas ajoutés aux photos. Des mots clés placés entre des accolades { } sont des synonymes qui seront ajoutés aux photos.

Une fois le tableau créé il suffit de l’enregistrer comme un fichier texte avec des tabulations comme séparateur.

Certains experts recommandent de ne pas avoir trop de niveaux dans l’arborescence des mots clés. Cependant, je pense qu’il convient de s’adapter à chaque situation. Dans certains cas, il peut être pertinent de multiplier les niveaux pour faciliter les regroupements de photos lors de recherches.

Dans mon tableur, j’utilise des couleurs pour mieux visualiser les donnés.

Si un jour je photographie des lions, il me suffit d’ajouter dans mon logiciel le mot clé lion. Mais rien ne sert de l’ajouter alors que je ne suis pas certain de photographier un lion prochainement.

Faut-il aussi ajouter ses mots clé en anglais ?

La réponse dépend de l’usage des photos. Par exemple si seul le photographe a accès à la base de données il est préférable que les mots clés soient dans sa langue. Par contre, s’il travaille avec une agence internationale, il devient alors pertinent, voir obligatoire de traduire les mots clés.

Dans ce cas soit tous les mots clés sont traduits ou alors on fait cohabiter les mots clés dans les deux langues (voir plus). Généralement les agences donnent elles même des consignes et accompagnent les photographes au moins au début pour que leurs normes soient respectées.

Au moment de la création du thésaurus, il est possible de mettre en synonyme les mots clés dans une ou plusieurs langues étrangères. Par la suite il faudra éditer chaque mot clé pour y ajouter leur traduction.

Trier et compléter son thésaurus

Un thésaurus est une matière presque vivante qui évolue avec le temps. Il faut le compléter chaque jour ou presque. Régulièrement il faut le remettre en question (surtout au début). Y faire le ménage 2 ou 3 fois par an permet de le garder efficace. Parfois, il faut changer un terme ou 2, il faut corriger certains mots clés ou même en regrouper d’autres. Dans Lightroom ces modifications s’appliquent automatiquement aux photos.

On parlait des indications de localisations, parfois certains lieux changent de nom ou voient leur nom complété. Pour les photographes de fleurs, d’animaux et d’insectes certaines espèces changent de classement et il faut alors corriger le thésaurus.

Dans d’autres cas, on ne fait pas attention en ajoutant les mots clés et certains se retrouvent orphelins. Il convient alors de les replacer.

Quand écrire les métadonnées pour retrouver ses photos ?

On peut écrire les métadonnées à différentes étapes de son flux de production. Personnellement je le fais une fois que les photos sont triées. Cela m’évite d’annoter des photos qui vont terminer à la corbeille.

Lors de la vente de certaines photos, j’ajoute des mots clés. Notamment pour les photos dont l’utilisation est exclusive. Cela me permet d’exclure ces photos dans mes recherches ultérieures.

Trouver facilement les photos à compléter

Avec le temps les photographes accumulons de nombreuses photos qui n’ont pas de mots clés. Heureusement Lightroom permet de retrouver ces photos que l’on n’a pas annotés.

Personnellement j’ai créé des collections dynamiques qui regroupent automatiquement les photos sans mots clés, légende ou description. Cela me permet quand j’ai le temps de les compléter sans devoir les chercher.

Automatiser l’écriture des métadonnées IPTC

Il est possible d’automatiser l’écriture des métadonnées redondantes. C’est par exemple le cas du crédit des photos. Quand un photographe édite ses photos, il est préférable d’ajouter dans les métadonnées des photos son crédit. Si aujourd’hui certains logiciels permettent de retrouver l’auteur d’une photo cela permet à celui qui trouve une photo de retrouver encore plus facilement l’auteur d’une photo.

Cela réduit aussi les problèmes de photos attribuées à un mauvais auteur.

Il est aussi possible pour un photographe de créer plusieurs listes de mots clés en fonction de ses activités. Cela permet de gagner un peu plus de temps. Ces métadonnées sont inscrites lors de l’import des photos dans Lightroom. Si cela fait gagner du temps au photographe cela ne doit pas l’empêcher d’ajouter d’autres mots clé plus spécifique pour chaque séance photo.

Ajouter des mots clés avec le clavier

Si l’ajout de certains mots clé peut se faire à l’importation dans certaines situations cela se révèle difficile. Avec Lightroom il est possible d’ajouter des mots clés manuellement. Il existe même des raccourcis claviers qui permettent de rendre la tache encore plus rapide.

Pour cela il convient de créer des ensembles de mots clés. Il est possible d’ajouter jusqu’à 9 mots clés par ensemble. Chaque mot clé d’un ensemble se voit attribuer un raccourci clavier du type “ALT + chiffre compris de 1 à 9”. De quoi ajouter rapidement des mots clés à toutes les photos.

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