Voici 17 photos des Vautours Fauves qui volent depuis le début de la semaine au-dessus de Jurvielle, avant de vous présenter quelques photos des paysages de Jurvielle (31).
La première fois que j’ai pu observer un Vautour Fauve c’était lors d’une classe de découverte. À l’époque seulement âge de 7 ans, j’étais venu passer une semaine avec classe sur la structure de la ville de Toulouse qui se trouve à Jurvielle.
Depuis j’ai fait plusieurs séjours dans les Pyrénées dans les différentes structures qui appartiennent à la Ville de Toulouse comme à Saint Laurent de Neste, à Aulus les Bains et Antichan de Frontignes. Il était normal que je dirige un des séjours de Jurvielle au moins une fois, pour boucler la boucle.
Depuis mon premier séjour à Jurvielle la structure n’a que peu évolué. J’ai retrouvé mes souvenirs d’enfants. Les dortoirs sont restés les mêmes, l’organisation du centre d’accueil n’a pas changé. Il n’y a pas de nouveau bâtiment et le chemin qui sépare les dortoirs du réfectoire reste toujours aussi long et toujours aussi sombre que dans mes souvenirs.
A la découverte du vautour fauve
Le vautour fauve (Gyps fulvus) de la famille des Accipitridés est une espèce d’oiseau charognard, sorte d’éboueur des montagnes il mange les bêtes mortes.
Suite à la fin des aires de nourrissage en Espagne en 2006, les vautours fauves se déplacent vers le nord et il devient possible de les voir très régulièrement au-dessus de Pyrénées, mais aussi plus au nord (observer jusqu’en Belgique) où ils cherchent leur nourriture. Rarement sont rapportés des témoignages d’attaques de vautour fauve sur les bêtes en estive, mais ce sont généralement des bêtes très affaiblies parfois des vaches qui viennent de vêler ou leur petit qui servent de nourriture à ce charognard.
Le poids moyen d’un vautour fauve est de 8 kilos et son envergure maximale de 2,65 mètres. Il vit de 25 à 35 ans (en captivité, jusqu’à 40 ans). Sa taille varie de 95 à 110 cm.
Au sol, le vautour fauve ressemble à une grosse dinde, mais en vol, c’est un fabuleux planeurs en quête de courants ascendants.
Que font les vautours au-dessus de la colonie de Jurvielle
Ils s’intéressent à une carcasse de vache, morte après une chute de plus de 200 mètres. Contrairement à ce que certains veulent nous faire croire, les vautours sont assez peureux, car dès qu’ils eurent détecté ma présence (à 150 m environ) ils ont essayé de prendre leur envol pour aller plus loin et me surveiller. Les plus lourds ont seulement réussi à planer jusqu’au versant qui fait « face » à la carcasse.
Nous n’avions pas prévu de passer une semaine à observer les vautour, mais le spectacle offert au jeunes toulousains venus en séjour à Jurvielle a fait passer le temps à une vitesse folle. À la demande des participants au séjour le programme a été fortement chamboulé pour pouvoir observer les vautours.
Durant les marches d’approches on n’a jamais entendu un enfant se plaindre même si certains ont tenté par leur comportement de se faire remarquer. Ces quelques imbéciles ont passé un peu de temps au bureau pour permettre au vautours et aux jeunes observateurs de passer un moment dans le calme.
La présence de plaques de neige n’a séduit personne lors de ce séjour. Il y avait pourtant des batailles de boules de neige à faire.
Le vautour fauve un oiseau protégé :
Le vautour fauve bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire. Cela n’empêche pas certains chasseurs de tirer sur les vautours, ils pensent sans doute que ce sont des sangliers.
Ils oublient surtout que les vautours fauves comme de nombreux oiseaux nécrophages nettoient les montagnes des carcasses d’animaux. Ils évitent ainsi la propagation des maladies que l’on peut trouver sur les charognes.
Plus d’infos sur le vautour fauve :
- Sur le site dédié de la LPO (Ligue protectrice des oiseaux) Vautour fauve : ici
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Salut pyrros
Très belles photos, l’envergure est impressionnante. Le vol est majestueux et planant. le voir en milieu naturel devait être enrichissant et agréable. Petit problème avec les pesticides et la déforestation intensif. La disparitions des bosquets et des haies avec l’agriculture intensive, c’est vrai il est charognard mais l’écosystème est si fragile qu’il faut le préserver et le maintenir.
Amicalement Thierry
@thierry974
Voir le vautour est toujours un moment magique, son habitat n’est pas vraiement en danger c’est plus la population locale qui peut lui nuire directement (chasse etc)